Basketball de Bow Wow dans la BO de Like Mike

L’actu NBA et plus généralement basketball étant particulièrement présente ces derniers temps, on revient cette semaine sur le son BasketBall de celui qui se faisait à l’époque appeler Lil Bow Wow.

Quand le son sort (durant l’été 2002), le jeune espoir a déjà à son actif plusieurs titres dont Bow Wow (That’s my name) ou Puppy love. Il est également à l’affiche d’un film: Like Mike, où il tient le rôle principal d’un jeune orphelin qui se retrouvera propulsé au sein de la NBA, après la découverte de chaussures appartenant à Michael Jordan et qui lui permettront de jouer miraculeusement comme la star (voir ci-dessous le moment à 1:04).

BasketBall qui fera partie de la bande originale de ce film sera donc produit par Jermaine Dupri (#SosoDef) et constitue en réalité une reprise du rappeur Kurtis Blow (voir ci-dessous). Les deux chansons resteront ainsi des hymnes à la gloire du basketball et de la NBA. Néanmoins, les deux chansons n’ayant pas été écrites au même moment (celle de Kurtis en 1984), le contenu des paroles permettent de voir l’évolution de ce sport et les grands noms qui entreront dans sa légende:

Ainsi dans sa version, Kurtis Blow balance quelques noms qui auront fait l’histoire de la ligue en son temps. On y entend ainsi: Moses Malone, Jerry West, Magic Johnson, Larry Bird, ou encore Julius Erving parmi d’autres.

La version de Kurtis Blow

En comparaison, la version de Bow Wow met en avant Tracy McGrady (“T-Mac”), Vince Carter, Dikembe Mutombo, parmi d’autres. Le clip vidéo qui reprend quelques images du film permet également de reconnaître des visages, notamment ceux d’Allen Iverson, Jason Kidd, Dirk Nowitzki ou Steve Nash.

SUR LE MÊME SUJET :

Allant beaucoup plus loin que le simple name-dropping, les deux artistes font alors subtilement référence à des évènements historiques de la NBA qui auront marqué leur époque/génération dans leurs textes respectifs. Ainsi lorsque Jermaine Dupri rappe:

“When Vince Carter came, stuck his arm in the rim”

Il fait alors référence au All-Star Game Slam Dunk Contest 2000 lorsque la star canadienne surprend les caméras du monde entier en finissant un dunk le bras volontairement coincé dans l’arceau (voir réactions de Shaquille O’Neal, de Jason Kidd et d’Isiah Thomas ci-dessous).

Dans la même logique, lorsque Kurtis Blow rappe dans sa version :

“The night Wilt scored 100 points”

Il fait référence à cette nuit de 1962 où Wilt Chamberlain rentre à jamais dans l’histoire du basketball en marquant à lui tout seul lors d’un match le chiffre hallucinant de 100 points, record encore inégalé à ce jour. Dans la version de 2002, cette phrase est remplacée par “The night MJ scored 63 points”, faisant ainsi référence aux playoffs de 1986 où Jordan réalise la performance des 63 points lors du Game 2 face aux Boston Celtics

Dans le texte de 2002, on y entend également “When Lakers won titles back-to-back” lorsque la version de Blow conserve la phrase “Or when Celtics won titles back-to-back”. Dans les années 60, la suprématie des Boston Celtics est ainsi indéniable sur le championnat NBA; alors que la génération de Lil Bow Wow sera davantage marquée par l’équipe des Los Angeles Lakers qui réaliseront des performances proches, aidés à l’époque par le fameux duo Kobe Bryant/Shaquille O’Neal et leur coach Phil Jackson.

Dans ce morceau, les liaisons entre le sport, la musique et le cinéma sont évidentes. Chaque artiste reprend par ailleurs à son compte la chanson et fera subtilement référence à des moments de sport qui auront marqué leur génération. La confrontation des deux chansons permet alors de se rendre compte de l’histoire de la ligue nord-américaine et des joueurs qui seront progressivement rentrés dans la légende. A quand un “BasketBall” avec la mention des légendes de notre temps?

By Setry

Partager cet article

Tags NBA Rap

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. KEEP CALM AND LOVE BASKETBALL.* | La Sueur

    […] « They playin basketball we love that basketball » […]

    Répondre