On leur promettait l’enfer, ils ont répondu avec brio, retour sur la saison des Portland Trail Blazers

Quoi ? Comment ça un article de La Berkane le dimanche ? En même vous me direz le dimanche c’est le jour du Seigneur donc bon il y a quelque part une logique qui est respectée. Ça me permet de faire des heures supp et donc d’être payé double alors je préfère jouer franc jeu avec vous, ça m’arrange. Rapide calcul je touche actuellement 0€ par article donc doublé ça fait … ça fait… Oui fin bref on peut parler basketball un peu ?

 

Si j’ai pris la plume une fois de plus dans la semaine, c’est pour vous rajouter un petit complément à l’article de mardi. Mais si vous savez summer sixteen l’été sera chaud blabla, vous l’avez pas lu ? Bon allez, filez ici.

On a parlé joueurs, draft, free agents, contrats, trade. J’ai abordé la question du point de vue des franchises par rapport aux joueurs, aujourd’hui je vais aborder la question de l’autre côté. Si j’étais un joueur NBA free agent ou avec une clause pour choisir ou on pouvait me transférer ou alors si je m’inscrivais à la draft (faites très attention ça pourrait ne pas tarder), où est-ce que je voudrais jouer.

Eh bien à l’heure actuelle la réponse est simple, je file direction l’Oregon les yeux fermés. Portland of course. Soyons sincères deux minutes, léger flashback, l’été dernier. Après une campagne de playoffs pas ratée, disons les cadres sentent bien que c’est une fin de cycle, et qu’il ne sera pas possible de gagner un titre ici. Résultat LaMarcus Aldridge free agent décide de quitter le navire direction SA, les dirigeants vont donc faire un gros ménage, exit Nico Batum, exit Robin Lopez, exit Wes Matthews, on garde Damian, Terry Stotts et on reconstruit.

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Reconstruire ? Ce serait mal connaître D-Lill et surtout surtout Terry Stotts (le real Coach de l’année entre nous soyons sérieux). Le recrutement n’a pas été flamboyant pas de gros noms quelque role players intéressants notamment Mason Plumlee, un pari sur l’avenir avec Noah Vonleh, une éclosion nommée CJ McCollum et surtout une confiance inébranlable en leur joyau Damian Lillard  qui selon moi est aujourd’hui le deuxième meneur NBA derrière Curry et oui devant CP3 et RussWest. Il est clutch à souhait, décisif, scoreur, passeur, meneur d’hommes c’est un mec qui a faim et qui ne lâchera jamais un match. Seul ou accompagné il ira en playoffs et passera un premier tour, il est portland, il ne demande qu’à être épaulé d’une superstar pour passer un cap et mener ses Blazers vers la gloire.

Sincèrement est-ce qu’il y a une autre franchise aujourd’hui qui présente autant de stabilité, un futur aussi brillant, et autant de «place disponible » c’est un collectif huilé, mais pas de top players NBA pour un jeune drafté apprendre aux côtés de Terry Stotts dans un système parfait ou il aurait du temps de jeu on peut difficilement trouver mieux. Pour une superstar certes le marché n’est pas le plus gros de la NBA et il y a des régions plus belles que l’Oregon, mais jouer aux côtés de D-Lill c’est déjà s’assurer qu’une partie de la pression ne sera pas sur ses épaules. Ce n’est pas une franchise en reconstruction comme Minnesota, ou une franchise ou tout est à créer comme Philadelphie, ce n’est pas non plus une franchise historique avec son lot de pression qui va avec comme les Lakers ou les Celtics. C’est la franchise idéale sauf bien sûr pour un meneur.

Allez vite allumer vos consoles, lancer NBA 2K, créez votre perso un ailier complet athlétique, faites tout pour signer à Portland, vous gagnerez le titre en 2 ans maximum, et je vous parle en connaissance de cause. #TrueStory

Ailier complet athlétique ça me rappelle quelqu’un qui serait éventuellement libre cet été…

By La Berkane

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