Ça s’est passé un 20 août, aux alentours de 15h. Paris 5, Institut du monde Arabe, salle du haut conseil, 9e étage. On a rencontré James Harden. #TakeOnParis.

Le décor est planté, terrasse qui surplombe Paris, écrans plats géants, PS4, designers en train de travailler sur des visuels pour le projet à l’arrière de la salle, réalité virtuelle, panier de basket, Adidas n’a pas fait les choses à moitié et c’était franchement une réussite. Passons au cœur de l’évènement.

Hate it or love it comme dirait The Game, James Harden ne laisse en tout cas personne indifférent. Même moi, au cours de mes chroniques j’ai pu m’émerveiller de ses qualités offensives et/ou me moquer et pointer du doigt ses errances. C’est justement de quoi le Project Harden (et Harden lui-même) se nourrit, ceux qui l’aiment et ceux qui le détestent. Il l’a d’ailleurs dit lui-même « Je trouve autant de plaisir à prouver aux gens qui me soutiennent qu’ils ont raison, qu’à prouver à ceux qui me haïssent qu’ils ont tort » Allez, fire, première punchline de la journée pour la barbe.

Mais il ne va pas s’arrêter là, il fait partie de la race des creators chez adidas, il est même la figure de proue de cette mouvance, il « s’est investi à 100% du début à la fin » dans ce projet et « voit encore plus grand » ce n’est pas qu’une simple étape de plus dans sa carrière de basketteur, c’est quelque chose de nouveau, une autre carrière à part entière qui lui tient à cœur. James (ouais je peux l’appeler James vous verrez pourquoi #NoSpoil) « ne copie, ni ne ressemble à personne » et il veut que ça se retrouve dans ses collections. Selon les dires des dirigeants d’Adidas Europe présents avec qui on a pu discuter en off, James Harden est quelqu’un de perfectionniste, disponible et très concerné par l’idée de créer quelque chose à son image, il ne laisse rien au hasard, tout en gardant une simplicité rarement vue chez les athlètes superstars comme il est.

Après avoir encensé Clint Capela, avoir affirmé que les Rockets s’étaient renforcés cet été (aller Dwight c’est cadeau) et qu’ils étaient contender pour le titre, il a aussi lâché une dédicace à notre meneur D-Lill et ses talents de rappeur, j’ai essayé de le forcer à lâcher quelques phases il m’a répondu qu’il était trop mauvais. Lucide, la barbe. Très habile il a répondu que les légendes ne partent jamais quand on lui a demandé ce qu’il pensait de la retraite de notre Tony national.

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Il a ensuite passé tout l’après-midi à simplement être disponible pour les personnes présentes, journalistes, fans, la Berkane. Entre deux interviews pour Reverse ou l’Équipe il jouait à FIFA avec qui voulait bien, ou défier des personnes au jeu de la tirelire (chaque shoot marqué vaut 1, celui qui rate récupère la tirelire, le premier à 7 est éliminé) mais aussi à danser, discuter, toujours suivi de près par son garde du corps il lui a lui-même dit « relax man ».

J’ai même eu 5 minutes avec lui pour discuter de la saison prochaine comme s’il était un collègue journaliste ou un ami à moi j’ai même pu lui placer un « I wish you a good season, you deserve a ring » auquel il a répondu « thanks bro » en me prenant sur ses épaules dans ses bras, bon d’accord en me serrant la main avec une tape dans le dos c’est déjà ça.

On a rencontré James Harden - Fear The Beard

Alors qu’on s’attendait à un programme bien réglé, une conf de presse des interviews, 2,3 photos, on a été surpris par la légèreté qui régnait à l’IMA. Tout semblait naturel, tout l’était en vérité, comme dans son jeu, il a juste fait ce qu’il voulait et ce qui l’amusait pour notre plus grand bonheur. Il a sans doute gagné un peu de mon amour, mais maintenant je serai encore plus exigeant avec mon bro.

Merci encore et félicitations à Adidas pour ce #TakeOnParis qui est déjà une réussite.

Par La Berkane

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  1. Dwight Howard chez les Atlanta Hawks - le retour de Superman ?

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