Portrait du grand Adriano, l’étoile filante.

 

Adriano

Le Brésil a produit et produira sans doute les plus grands numéros 9 du monde : Bebeto, Romario, Careca, Ronaldo et bien évidemment Adriano.

Revenons sur cette étoile filante ou plutôt cette météorite qui se cracha beaucoup trop tôt. Retour sur la carrière de L’Imperatore.

https://youtu.be/2Z0RDjLHJ_s

Né en 1982 à Rio, Adriano commencera sa carrière à Flamengo puis sera cédé à seulement 19 ans à l’Inter Milan, club d’un certain Ronaldo, le vrai…

Pour se développer et pleinement exprimer son potentiel, il sera envoyé à Parmes et formera ainsi un duo de feu avec Mutu. 26 buts en 44 matchs avec Parme entre 2002 et 2004, le bébé d’1m89 commençait à faire sérieusement flipper…

L’Inter définitivement séduit claque 24,5 millions pour faire revenir la pépite durant le mercato hivernal. Bilan : 12 buts en 18 matchs sur la seconde partie de saison. La hype est là. À grand coup de boulets de canon, de frappes de mule et de dribbles chaloupés, le brésilien met San Siro dans sa poche et excusez du peu, parvient à faire oublier Il Fenomeno parti à Madrid pour 46 millions d’euros en 2002 !

La saison 2004-2005 d’Adriano ? On prend les mêmes et on recommence, mais sur une saison complète cette fois ! 42 matchs, 28 buts. Le point d’orgue de cette saison absolument fabuleuse pour le brésilien ? La Coupe des Confédérations. Les Auriverde, orphelins de Ronaldo s’en remettront aux seuls talents d’Adriano pour sauver leur compétition. En Allemagne, la répétition générale avant la Coupe du Monde tournera à la démonstration. Brésil vainqueur, Adriano meilleur joueur et meilleur buteur de la compétition avec des buts venus d’ailleurs. À 23 ans le monde était à ses pieds, à un an de la Weltmeisterschaft.

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Sa saison 2005-2006 sera légèrement en deça des précédentes avec « seulement » 19 buts en 47 matchs et quelques soirées bien arrosées. Il finira tout de même avec le championnat, la Coupe et la Supercoupe d’Italie sous le bras. Le Coupe du monde devait être le théâtre d’une domination écrasante du Brésil avec un duo d’attaque EXTRAORDINAIRE : RONALDO et ADRIANO dans la même équipe. Ce n’est pas du tout, on parle même de carré magique avec : ADRIANO-RONALDO-RONALDINHO-KAKA…Même sur FIFA votre équipe ne pète pas autant la classe.

Une équipe de fous furieux.

Une équipe de fous furieux.

Vous connaissez la suite, Zinédine fera l’amour au Brésil tout entier pour la seconde fois et Thierry Henry se chargera d’achever la bête sur un délicieux service du Ballon d’Or 1998. Le Brésil ne conservera donc pas son titre et Ronaldinho ne gardera pas son Ballon d’Or après une saison pourtant stratosphérique avec le Barça. Quid d’Adriano ? Il traversera la compétition en fantôme avec deux malheureux buts…

Sa saison 2006-2007 marquera le début de la fin pour l’empereur. Il multipliera les sorties en boîtes et se montrera à court de forme. Ajoutez à cela l’imposante présence du tout puissant Zlatan récemment débarqué de Turin et vous obtenez un cocktail fatal pour un attaquant en crise. 7 buts seulement pour les deux saisons 2006-2007.

Comme souvent chez les Brésiliens, un retour en terre natale est généralement salvateur. Pour le sortir de sa misère milanaise, Adriano sera envoyé Sao Paulo et marquera 17 buts en 29 matchs. Ses performances lui permettront de revenir à l’Inter sans grand succès…

En deux saisons à Flamengo en 2009 et 2010, il marquera 34 buts en 51 matchs et signera un juteux contrat à la Roma. Une fois encore ce sera la déception, les retours au Brésil n’y changeront rien.

Aujourd’hui, à 32 ans, après une arrivée avortée au Havre (oui, oui), Adriano évolue au Miami United, équipe mineure américaine. Il restera pour les fans de foot une étoile éphémère dans la constellation des grands joueurs et le meilleur joueur de toute l’histoire de PES. Une carrière gâchée par la fête, l’alcool et le manque de rigueur, comme chez beaucoup de joueurs.

A partir du milieu de terrain, c'était strike assuré. PES à l'ancienne.

A partir du milieu de terrain, c’était strike assuré. PES à l’ancienne.

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