Flint, Michigan, ça vous sonnent des cloches? Si vous suivez les nouvelles Américaines, vous connaissez cette ville pour sa crise d’eau potable qui n’est toujours pas réglée après des mois. Obama est même passé en vitesse histoire de goûter à la cuvée d’eau potable 2016 de la ville. Semblerait qu’il n’est toujours pas tombé aveugle. De la poudre aux yeux, je vous le dis! On sait tous (ou presque) qu’un seul verre d’eau ne suffit pas à rendre les gens malades, mais que c’est la quantité d’agents toxiques ingérés qui devient problématique. Malheureusement, j’ai appris l’existence de cette ville à cause d’une tragédie humaine.
Tout ça pour vous dire que j’aurais préféré apprendre que la ville de Flint existe parce que la première médaillée olympique de boxe féminine y est originaire et non parce que les élus coupent dans le budget! Cette médaillée olympique s’appelle Claressa Shields. Son parcours est digne d’un film. Elle commence la boxe à 11 ans. À 15 ans, elle décide de quitter le domicile familial, car les problèmes d’alcool de sa mère sont devenus un obstacle à son épanouissement. Sans domicile, fixe, sans argent et sans nourriture, Claressa continu envers et contre tous à s’entraîner. En 2012, après des années d’entraînements, Shields, 17 ans, devient la meilleure boxeuse au monde. La première dans toute l’Histoire! Ceci dit, la médaille remportée à Londres n’a pas suffi à attirer les commanditaires. Encore une fois, la route vers les Olympiques est ardue. Pour Claressa, Rio sera une étape déterminante pour sa carrière, elle veut l’or et les commandites qui viennent avec. Afin de lui permettre de rester la boxeuse numéro un au monde. Ce n’est pas tant demandé pourtant!
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En ce moment, il y a deux réalisateurs, Drea Cooper et Zackary Canepari, qui veulent bien raconter le parcours de la boxeuse et lui donner un coup de pouce. Le documentaire sera projeté cet été dans différents festivals aux États-Unis. Oui, je sais c’est nul, on devra espérer et attendre que le documentaire soit distribué un peu partout dans le monde!
[…] Claressa Shields par Simon McDermott-Simon […]