C’était attendu, nous aurons bien une Coupe du Monde à 48 équipes à partir du Mondial 2026. Le football est-il en train de creuser sa tombe ?

Sport le plus populaire au monde, le football est depuis longtemps gangrené par la corruption et des dirigeants avides d’argent. Quand bien même ces dirigeants sont honnêtes, on assiste, impuissant à cette politique du « tout pour le fric » qui nuit grandement au spectacle.

Coupe des Clubs Champions mon amour

Au départ, nous avions ainsi la Coupe des Clubs Champions Européens de 1955 à 1992. Ainsi seuls les champions nationaux de la saison précédente pouvaient y participer. Ligue des champions 1997-1998 sera celle du véritable changement puisque les deuxièmes des championnats pouvaient désormais jouer la C1. Depuis on ne cesse d’ajouter des clubs…

On a vu la même chose pour le Championnat d’Europe des Nations. Autrefois, théâtre de véritable guerre dès les phases de poules, aujourd’hui c’est la foire à la moule. De 16 équipes habituellement, l’Euro est passé à 24 nations pour 2016. Forcément, plus de pays signifient plus de téléspectateurs donc plus de droits TV donc plus d’argent pour l’UEFA.

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La FIFA vient de succomber à cela en passant de 32 équipes à 48 à partir du Mondial 2026. Après les attributions des Coupes du Monde 2018 à la Russie et 2022 au Qatar, ça commence à faire beaucoup de raisons de questionner les motivations de l’organisation. Oui, cela va générer des revenus supplémentaires, mais pour quels sacrifices ? En effet, si 16 pays de plus jouent la Coupe du Monde, il faudra aussi que les spectateurs continuent de suivre la compétition. Le ras-le-bol général monte et le public pourrait bien se détourner du sport. En tuant le fun et le naturel des joueurs, la NFL a vu ses audiences baisser, on pourrait assister à la même chose dans le football.

On peut dire que le format à 48 équipes va favoriser la montée des « petites nations » et éviter les accidents pour les pays majeurs, mais ça semble être de la poudre aux yeux. En Champions League, le nouveau format n’a rien changé pour les « petits pays » et on retrouve toujours le trio Real-Barça-Bayern au printemps.

À la FIFA de nous faire mentir, mais on a de sérieux doutes sur la réussite économique sportive de ce nouveau format.

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