Sorti trois ans après Creed premier du nom, le sequel du spin-off de Rocky, fait plus que le boulot.

Avec Creed II, on nous a offert Rocky 3 et 4 à la fois ! Le film reprend quasiment là où on avait laissé les protagonistes. Ainsi, trois ans après sa courte défaite contre Ricky Conlan (joué par Tony Bellew), Adonis Creed se retrouve face au champion du monde poids lourd Danny Wheeler. Déjà présent dans le premier Creed, Wheeler est à nouveau interprété par le légendaire Andre Ward. Comme dans chaque Rocky, premier combat dit victoire et c’est ce qui se passe. Creed s’impose tranquillement par KO dans un combat qui eut lieu « 3 ans trop tard » selon certains commentateurs. Champion du monde comme son père et comme son coach Rocky Balboa, Adonis voit apparaître un challenge aussi surprenant que coriace : Viktor Drago, le fils de Ivan… L’homme qui tua Apollo Creed ! On vous laisse deviner la suite.

Clairement si vous cherchez des surprises dans Creed II, vous serez déçus. Qu’importe, comme tout bon Rocky qui se respecte, le film nous donne ce que l’on veut : des bonnes guerres dans le ring, des gros entraînements à l’ancienne, de vrais moments d’émotion et Sylvester Stallone. Le cahier des charges est parfaitement rempli et si le scénario reste somme toute basique, il contient quelques bons moments. La paternité d’Adonis qui me semblait être un vieux ressort pour une intrigue seconde m’a même fait verser ma larme… Je ne suis que fragilité.

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Pour le reste, le casting est au top ! Mentions spéciales à Michael B. Jordan, Dolph Lundgren et Sylvester Stallone, tous impeccables de chez impeccables. Jordan, qui commençait à voir les critiques lui reprocher de « jouer son rôle » à même l’occasion de prouver le contraire à plusieurs reprises. La BO produite par Mike Will Made-It est efficace, mais moins impactante que celle du précédent film. Oui, les sonorités très streets fonctionnent, mais il n’y a pas un morceau du type « Lord Knows » pour porter l’ensemble. C’est toutefois très satisfaisant !

On apprécie aussi les entrées d’Adonis Creed sur le ring. On peut voir que Metro-Goldwyn-Mayer s’est inspiré d’un certain Anthony Joshua pour cela. Ce n’est clairement pas pour nous déplaire. Seul regret et pas des moindres : arrêtez de nous faire croire qu’Adonis Creed est un heavyweight ! Franchement, on signerait tous pour un Creed III avec un combat contre un mystérieux Volkan Dragic joué par Oleksandr Usyk. Toujours est-il que sans Sly, qui a annoncé son départ de la saga, les producteurs vont enfin devoir innover (et arrêter avec les « fils de »). Une très bonne nouvelle !

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