Doyle Carpenter a réalisé l’exploit à 77 ans de gagner un ultra marathon de près de 240 km en Alabama avec un temps de 48 heures.

C’est l’exploit running de cette fin d’année. A 77 ans, Doyle Carpenter a bouclé en octobre dernier l’Endless Mile, un ultra marathon de plus de 239 km à Alibaster en Alabama. Une performance qui montre que l’âge n’est pas forcément un handicap pour ce genre d’épreuve.

Doyle Carpenter a réussi ainsi de remporter cette course en un temps imparti de 48 heures. Il égalise par ailleurs le record national de distance parcourue en 48 heures au sein de sa division. Un véritable exploit, car l’Endless Mile n’est pas de tout repos notamment en raison des températures nocturnes glaciales et d’un temps de repos quasi inexistant.

Une victoire qui n’est absolument pas le fruit du hasard pour ce sénior américain qui est un ultra runner de longue date. Au total, Doyle Carpenter aura participé à 130 ultras marathons, dont un 1998 où il a établi le record d’avoir parcouru plus de 355 km en 48 h. Habitant à Thorn Hill dans le Tennessee, cet ancien militaire de carrière vit maintenant paisiblement dans sa ferme. Un mode de vie qui n’en reste pas moins sportif puisque chaque jour, il court environ 17 km pour garder la forme. Une vraie machine de guerre qui se permet quand même de prendre deux jours de repos le week-end.

« J’ai couru presque toute ma vie. C’est juste, quelque chose que j’ai bien assimilé […] Généralement, votre sport favori est là où vous êtes le meilleur. Moi, j’ai toujours été bon coureur. » Explique l’intéressé à nos confrères de Runner’s World.

SUR LE MÊME SUJET :

Un fan d’ultra qui ne peut visiblement absolument pas blairer les courses de 5 et 10 km qu’il compare à « un défilé de mode où les gens se marchent les uns et sur les autres pour gagner« . Contrairement aux ultras où « les participants s’entraident« .

Le fils de Doyle Carpenter, membre de la Garde Nationale juge son père totalement « fou« . Ce que l’homme de 77 ans répond « il fait du CrossFit, c’est lui qui est timbré« .

Fou ou non, Doyle Carpenter impose le respect.

Source Texte : Runner’s World

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *