Notre grosse preview des finales NBA entre les Cleveland Cavaliers et les Golden State Warriors.

Enfin, après la saison régulière, après les divers tours de playoffs, nous y sommes, c’est l’heure de la grosse explication entre LeBron et Stephen Curry.

On ne va pas faire dans le suspense, depuis l’année dernière et la victoire des Warriors 4-2 contre des vaillants, mais limités Cavaliers, on se doutait fortement que les deux allaient se retrouver pour notre plus grand plaisir. Au choix : un back-to-back ou la fin du Cleveland Curse.

https://youtu.be/mqHH7syVsXQ

Du côté de la saison régulière, les deux équipes ont caracolé en tête de leurs conférences respectives avec le fameux 73-9 des Warriors, meilleur bilan de l’histoire. Les Cavs auront eux malgré, leur première place, connu 82 matchs plutôt agités avec le licenciement de David Blatt et la concurrence coriace des Raptors pour le premier strapontin. Après un 10-0 historique pour la bande à Lebron, Cleveland se qualifiera avec un 12-2 en toute calmitude. Golden State, face à des adversaires plus coriaces a priori fera du 4-1 (Rockets), 4-1 (Blazers) et enfin un bon 4-3 de légende après avoir été mené 3-1 par le Thunder. Une chose est certaine, niveau mental, ce sont les  Warriors qui ont la main. D’une part ils sont champions en titre, d’autre part, ils ont sorti OKC alors que leurs chances de qualification n’étaient que de 3,8% après avoir été menés 3-1. Les Cavs, eux, bien que majestueux pendant une bonne de la post-season n’auront pas eu l’occasion d’être véritablement testé. Il sera donc intéressant de voir comment ils évoluent dans la difficulté.

Une fois de plus les Cavs compteront sur LeBron James, en mode croisière jusque là pour les emmener à la victoire. Sans lui, Cleveland devient banal, en même temps quand tu joues sans le meilleur joueur du XXIe siècle forcément c’est plus compliqué… La saison dernière, sans les autres membres du Big 3, il avait posté des stats jamais vues auparavant. Meilleur marqueur, meilleur rébondeur et meilleur passeur des Finales avec 35.8 points, 13.3 rebonds et 8.8 passes. Il aura même failli être élu MVP des Finales. Si cette année Kevin et Kyrie seront là, les Warriors devront se farcir un Lebron reposé et en mode tank. Attention donc…  Stephen Curry, premier MVP élu à l’unanimité de l’histoire de la ligue et qui sort d’une saison absolument monstrueuse à montré quelques signes de faiblesses en playoffs. Entre blessures et défenseurs agressifs, il aura connu quelques bas et des hauts, que disons-nous des sommets, plus habituels à son standing et à ce qu’il nous a proposé tout au long de la saison. Pour combler cela, Klay Thompson aura tout simplement été parfait face à OKC et aura confirmé tout le bien qu’on pensait de lui (ici).

Niveau pronostic, les warriors partent clairement favoris pour les bookmakers et les experts, mais méfiance, on parle de finales et le LeBron sera en mode rédemption/héritage/fin du Cleveland Curse. Attention donc. D’après le Basketball Power Index d’ESPN les Cavs ont 25% de chance d’être champion et les Warriors ont plus de chance de sweepé Cleveland (12%) que Cleveland en a de gagnée en 6 (11%). Nous n’irons pas jusque là dans le manque de respect.

Finales NBA 2016

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On en saura déjà bien plus dans la nuit de jeudi à vendredi avec un premier match à l’Oracle Arena.

Enfin bien plus, pas vraiment, et c’est ce qui sera intéressant dans cette série, avec des Warriors au mental de fer capable de tout à tout moment. Et de l’autre côté des Cavs capable de souffrir à l’extérieur comme jamais et de défoncer n’importe qui une fois à Cleveland. Capable de shooter à 3points comme si le cinq de départ était composé de Ray Allen-Ray Allen-Ray Allen et un duo d’intérieurs Ray Allen-Ray Allen, et de ne pas trouver la mire le match suivant. Le combat à l’intérieur d’ailleurs devrait être une des clés de cette série, si Kerr décide de mettre Draymond Green dans les pattes du Kevin soft sweet Love il pourrait rentrer chez sa maman au bout du 2e quart temps du Game 1. À l’image d’un Bismack Biyombo au tour précédent on a vu que lorsque que le ton monte un peu que ça devient plus violent, plus physique, plus agressif, les Cavs peinent parfois à trouver des solutions… Connaissant MoneyGreen il saura exploiter la moindre faille dans le système des Cavs le moindre espace dans l’entrejambe des défenseurs.

À l’inverse un Tristan Thompson en forme peut semer le trouble dans la raquette small ball de la Baie. Sur ces questions tactiques, l’avantage semble aller côté GS avec un coach installé qui a déjà connu un tas de choses avec sa team et qui connaît parfaitement ses cartes. De l’autre côté, un coach qui a rarement été en difficulté depuis sa prise de fonctions et qui comme David Blatt sera jugé sur sa capacité à ramener le titre dans l’Ohio. De plus, le banc de GS est une réelle arme tandis que celui des Cavs est branché sur courant alternatif, mais si jamais il prend feu il peut éteindre Barbosa & Cie… Des joueurs comme Speights, ou Iguodala en second unit sont de réels casse-têtes et LeBron Tyronn Lue (parce que oui c’est quand même lui le coach) doit déjà réfléchir à des solutions pour contrer ces mecs qui ont à peu près le niveau des cinq de départ que Cleveland a dû affronter en PO à l’Est.

Enfin, on a l’impression que même mener 3-0 ou mettre une rouste à cette équipe de Golden State ne suffira pas à les déstabiliser, la constance, sera donc une des clés indispensables pour les cavaliers pour espérer empêcher un éventuel back-to-back. Les mecs sont revenus des Enfers ils ne craignent plus rien.

Personnellement, sur ce qu’ils ont montré jusqu’ici les Cavs seront incapables d’aller inquiéter les Warriors, trop softs, trop fébriles, trop dépendant d’une réussite qui n’est pas leur marque de fabrique et comme l’an passé un manque d’identité de jeu. Après en beast mode pendant 7 matchs (on espère), c’est l’occasion pour Irving de montrer qu’il est plus qu’un simple street-baller avec un handle hallucinant, pour Love de montrer qu’il n’est pas qu’un nounours qui envoie des passes touchdowns pour LbJ en contre capable de prendre feu si son défenseur le laisse shooter. Mais c’est aussi et surtout l’occasion pour Bronbron de récupérer sa couronne, mais aussi, et on l’oublie souvent de montrer qu’il est capable de gagner sans D-Wade et qu’il était la clé du succès de Miami, motivation suffisante pour faire tomber les Splash Bro et leurs copains ?

Affaire à suivre…

By G & La Berkane

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