Petit point culture pré-article, Garbage Time : Période d’un match, pendant laquelle les titulaires ont besoin de se reposer ou alors lorsque une équipe possède une telle avance qu’elle lance ses seconds couteaux pour assurer le minimum. Voilà au moins vous êtes fixés sur mes ambitions. Enfin bref, Garbage Time c’est aussi encore et toujours ta dose hebdomadaire de NBA à consommer sans modération.

En tout temps, l’Homme a cherché à se socialiser,  à trouver d’autres personnes sur qui compter afin de se sentir moins seul et de prospérer. En NBA, c’est la même chanson, les franchises cherchent depuis toujours à monter des monstres à deux, trois voire quatre têtes. Sachant qu’on ne doit parler de BIG three que lorsque les 3 gagnent un titre j’ai décidé cette semaine de m’attaquer aux duos, couples, paires de la NBA. Cette fois je les ai même classé rien que pour vous !

Westbrook/KD (51.3 points, 15.3 rebonds, 14.4passes) The Beauty & The Beast, Timon & Pumbaa, Peter & Sloane, LE duo dominant de la ligue. Ils sont tout simplement monstrueux, et en plus ils s’adorent, ils se couvrent comme deux collégiens dans le bureau du principal, et bon dieu qu’ils sont efficaces. Ils s’adorent tellement qu’on a du mal à les imaginer se séparer si bien que leur free agencies –bien qu’étant séparées d’un an- semble étroitement liés, la destination future de KD sera surement celle de Russ l’année d’après, ou alors KD cette année choisira une destination qui pourrait convenir à Westbrook aussi. Enfin bref un véritable petit couple et pour moi le duo le plus dominant de la ligue. Plus que les Splash brothers qui font véritablement parti d’un collectif.

Splash Brothers (50.8 points, 9 rebonds, 8.8passes) Olivier de Kersauson, ah quand même ça cite du Kersauson… a dit “Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence et une énorme complicité.” Ces deux-là remplissent parfaitement les deux conditions. Ils ont tous deux un QI basket hors norme, et sont deux individualités exceptionnelles. Mais aussi et surtout ils partagent une histoire commune, tous deux fils de basketteurs, ils sont plongés dans la balle orange dès leurs premiers pas. Une mécanique de shoot, une discrétion, une douceur partagée. Steph Curry raconte qu’avoir partagé son été avec son bro au sein de team USA a considérablement amélioré leur relation. Leur complicité sur et en dehors du terrain est réel et au sein du collectif des Warriors ça fait une sacré plus-value.

Rondo/Cousins (38.8 points, 17.8 rebonds, 14.6passes) L’axe 1-5, le basket dans son état le plus pur. Un bon pivot dominant à l’ancienne, un meneur passeur foudroyant au service de l’équipe. Rondo/Cousins c’est la madeleine de Proust, cette odeur qui te ramène en enfance, là où le basket n’était que domination du Shaq, arabesques de Kidd ou Williams, c’est l’épicier du coin chez qui tu retrouves des boules de mammouth, c’est le passé la nostalgie et ça fait du bien. Alors qu’on se demandait où pouvait bien aller Sacramento suite aux choix étonnants pour ne pas dire burlesques de Vivek Ranadive, ces deux-là ont redonnés des couleurs aux Kings et leur permettent de se mêler à la lutte aux joutes de post-season. Les deux se sont bien trouvés et on sent qu’il ne manquerait pas grand-chose à cette équipe pour apercevoir le trône à l’Ouest. Du moins avoir les yeux dessus c’est déjà ça.

SUR LE MÊME SUJET :

Jackson/Drummond (36.3 points, 18.6 rebonds, 7.2 passes) 1-5 encore une fois ! Mais différent de celui cité ci-dessus. Un meneur beaucoup plus scoreur et un pivot dominant mais aussi à l’aise défensivement. Je vous invite à lire  cet article pour bien comprendre la situation dans laquelle étaient les Pistons avant la mise en place de cette autoroute. Bon peut-être pas encore autoroute, mais au moins une départementale. Avec un meneur plus croqueur disons-le mais aussi plus efficace et plus reliable au shoot que Rondo, vous me direz c’est pas difficile, ce duo peut alterner plus efficacement jeu intérieur/extérieur et est une réelle menace pour les défenses adverses.

Lillard/McCollum (44.9 points, 7.9 rebonds, 11.4 passes) Pas vraiment un duo dominant mais une belle surprise qui je trouve mérite qu’on en touche deux trois mots. Pas les plus clinquants, mais peut-être ceux avec le plus bel avenir, ce que fait D-Lill est tout simplement impressionnant, tandis que McCollum éclot comme jamais (JAMAIS), pour ma part je les trouve même meilleurs que le backcourt Beal-Wall peut-être pas dans l’immédiat mais à moyen/long terme certainement.

De Rozan/Lowry (44 points, 9.4 rebonds, 10.3 passes) Welcome to my Friendzone. Les deux du Canada sont des gros besthous et en plus ils pesent salement. Si à l’heure actuelle, Toronto est sur une série de 11 victoires consécutives (la plus longue de l’histoire de la franchise), c’est grâce à eux et à leur formidable abattage chaque soir. Chaque année ils progressent et aujourd’hui, les Raptors sont très proches des Cavs avec un bilan de 32-16. MISE A JOUR: Toronto vient de tomber contre Denver. Je me désolidarise donc de mes propos précédents. Merci.

Hors-série :

Dan Gilbert/LeBron James QUEL DUO ! Capable de sortir des coachs après une finale NBA et un bilan de 30-11, ou de recruter des All-Star pour les rendre moyen, non vraiment du jamais vu quelle domination. Tel un vieux couple de divorcés qui se sont rabibochés, ils sont prêts à tout pour prouver au reste du monde que leur relation est plus forte que tout désormais.

P.S: Les oubliés dont j’aurai pu parler mais que je trouve encore trop justes, trop moyens ou trop décevants : Rose/Butler, Wall/Beal, Melo/Porzingis, Harden/Howard, Randolph/Gasol (plus vraiment un duo), CP3/Blake Griffin.

P.S2 : bien entendu toutes les stats sont justes pour donner une idée de ce que pèse le duo, et ne servent en aucun cas à les comparer, comparer les stats d’un meneur et son ailier avec celles d’un meneur et son pivot n’a pas vraiment de sens. Un pivot par exemple prendra forcément plus de rebonds mais fera beaucoup moins de passes. Les stats utilisées ici ne sont vraiment qu’à titre informatif.

By La Berkane

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Tags NBA

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  1. Alexandre D.

    Merci pour la dédicace La Berkane!

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