Arrivé à l’été 2013 au Real Madrid en provenance de Tottenham pour un montant record, Bale sera d’abord décrié. Aujourd’hui le gallois récolte les fruits d’un immense travail.

Le feuilleton de l’été 2013 touchait à sa fin le 1er septembre, Gareth Bale signait enfin au Real Madrid. Florentino Perez s’offrait le meilleur joueur de Premier League pour la coquette somme de 91 millions d’euros. On apprendra en janvier 2016 que le transfert était finalement de 100.8 millions d’euros…

Pour en revenir à Bale, le prodige Gallois arriva donc à court de forme en 2013. Sur les 16 premiers matchs suivant sa signature, il en manquera 5 et n’en disputera que 5 entièrement. Pour son premier Clasico, le Real perd 2-1 et la recrue montre un bien triste visage. Les critiques commencent à monter dans les travers du Bernabeu…

Tout ça cessera à partir de Novembre et l’inévitable montée en puissance de Bale, à grands coups de buts et de passes décisives, il fera taire tous ses détraqueurs. Son chef-d’œuvre aura lieu lors de la Finale de la Copa del Rey contre le Barcça. À la 85e, alors que les deux mastodontes sont à égalité, Bale récupère la balle après un bon travail de Coentro. De la ligne médiane, l’ailier fera un grand pont sur Bartra en sortant du terrain (!) puis au coude à coude à avec le défenseur réussira à tromper Pinto du bout du pied. Légendaire.

Quelques semaines plus tard, le Real Madrid affronte un autre rival pour un autre prestigieux trophée. La quête de la Decima passe par une victoire en finale de Ligue des Champions contre l’Atletico. Après avoir arraché l’égalisation dans le temps additionnel par Ramos, les Madrilènes s’en remettront au gallois dans les prolongations. Nouvelle finale et nouveau but pour lui à la 110e minute.

Après avoir très timidement débuté, il termine ainsi sa saison avec 22 buts et 16 passes décisives en 44 matchs. Sa saison suivante malgré des stats tout à fait honorables verra une baisse dans les prestations du gallois. Cela fut notamment la cause de nouvelles rumeurs de transfert, à Manchester United notamment. Néanmoins, il trouvera le moyen de marquer une troisième fois avec le Real en Finale. Cette fois lors de la Coupe du Monde des Clubs contre San Lorenzo.

SUR LE MÊME SUJET :

Lors de la saison 2015/2016, réussira son meilleur total en Liga avec 19 buts et 10 passes décisives en 21 matchs seulement (en grande partie grâce au coaching de Benitez). S’il ne marque pas en Finale de la Ligue des Champions, c’est bien lui qui fait la précieuse déviation pour permettre à Ramos d’égaliser. Il remporte pour la première une distinction individuelle à Madrid en étant sélectionné dans l’équipe type de l’année en Champions League.

https://youtu.be/oCuscDxUw0Y

Fort de cette clutchitude et d’un Euro 2016 astronomique avec le Pays de Galles (élimination en demie par les futurs vainqueurs), le Real s’attaqua à une prolongation. En effet, lors de l’Euro, au contraire des Zlatan et autres Rooney (cramé ?) et dans une moindre mesure Ronaldo, Gareth aura été la seule star à assumer pleinement son statut. On parle quand même d’un type qui a réussi à emmener le Pays de Galles en Demie-Finale de l’Euro, en Demie-Finale ! Peu importe son état de forme avec le Real, il a toujours porté son pays vers les sommets.

Bingo, dans un communiqué officiel datant du 30 octobre, la Maison-Blanche confirme la nouvelle. Le joueur formé aux Saints prolonge jusqu’en 2022. Après Kroos et Modric, le Real bétonne à grands coups de millions un autre leader. De quoi faire battre de nouveau record à la fameuse BBC dans les saisons à venir…

  • 390 000 euros net par semaine
  • 1.6 millions net par mois
  • 167 millions d’euros d’ici la fin de son contrat
  • 1 milliard d’euros pour la clause libératoire

Il devient ainsi le joueur le mieux payé au monde (avant sans doute l’énorme prolongation de CR7). Arrivé pour permettre au Real de remporter la Champions League, il ajoutera ce petit plus pour permettre à la Maison Blanche d’en remporter deux. Désormais, il ne lui reste plus qu’à emmener Madrid au sommet en championnat et la prophétie sera accomplie. À 27 ans, Bale est plus que jamais dans le gratin mondial. Ryan Giggs et Ian Rush, vous n’êtes plus seuls.

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *