Contrôlé positif à la veille de l’UFC 200, Jon Jones a purgé sa suspension d’un an. Il avait profité de sa pause pour aller voir Joe Rogan.

Pour avoir testé positif au clomiphène et au létrozole, Jon Jones a reçu une suspension d’un an et a perdu son titre intérimaire light-heavyweight de l’UFC. La suspension n’est « que » d’un an, car les produits viennent d’une pilule semblable au viagra qui était contaminée. Il a donc bien ingéré les substances illicites, mais à son insu. Quand Rogan lui demande pourquoi il a eu besoin de ce produit, sa réponse est limpide : « j’ai une grosse bite Joe. »

Confirmée le 7 novembre 2016, la suspension est rétroactive, il reviendra donc pour l’UFC 214. À 30 piges, Jon Jones sera énervé comme jamais. Pendant sa pause, il en profite pour travailler son grappling et son jiu-jitsu. De passage dans la Joe Rogan Experience, le GOAT s’est livré comme rarement sur sa suspension, son passé et son présent.

Ainsi, avant son retour à l’UFC 197 contre Ovince St-Preux, Jon Jones avait un rituel complètement fou : « J’avais cette folle habitude de faire la fête une semaine avant chaque combat. Je l’ai fait pendant toute ma carrière. C’était stupide, mais c’était quelque chose mental. Je faisais ça chaque semaine avant les combats. Je sortais, je faisais un black-out et me mettais une caisse. Ma logique était la suivante : si d’une manière ou d’une autre je perdais contre ce gars alors ça aurait été à cause de la soirée ».

Durant cette période il enchaîna tout de même Shogun Rua, Rampage Jackson, Lyoto Machida, Rashad Evans, Vitor Belfort, Chael Sonnen, Alexander Gustafsson, Glover Teixeira et Daniel Cormier. Oui, le mec a roulé sur toute la division light-heavyweight en fumant et buvant les semaines qui précédaient les combats. Le point culminant de cet état de déchéance sera le combat plus que disputé contre Alexander Gustafsson.

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« Je me suis entraîné pour le combat, mais je me sentais vraiment invincible. J’ai vraiment fait des choses complètement folles avant le fight. Je n’ai pas donné mon maximum. Beaucoup de soirées, d’alcool et petites ».

Malgré cela, il offrira aux fans le combat de l’année 2013 contre le suédois et conservera sa ceinture… Aujourd’hui, il est concentré comme jamais et convaincu que ses plus belles années sont devant lui. Plus de sorties excessives, plus de drogue, le Jon Jones de 2017 pourrait être inhumain. Déjà vainqueur de Cormier en 2015, on voit mal qui pourrait l’arrêter, à part lui-même…

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