Si les Lakers de Walton ont concédé leur première défaite à domicile face aux Mavs hier soir, leur début de saison est tout bonnement magique.

Arrivé en grande pompe pour redresser des Lakers à l’abandon, Luke Walton, ancien de la maison et meilleur assistant-coach en 2015-2016 fait renaître LA. Avec un effectif très jeune et des vieux briscards loin d’être rayonnants, on promettait l’enfer aux Purple & Yellow.

Pourtant, après 8 matchs, l’équipe a un bilan équilibré et le Staples Center a retrouvé le sourire. Auparavant, il fallait même remonter au 6 décembre 2013 pour trouver la dernière trace d’un bilan positif (avant leur défaite contre les Mavs)…

C’est certain, il se passe quelque chose autour de cette équipe. USA Today a demandé au principal artisan du succès des Lakers quel était sa méthode.

Sur le recrutement de ses Expendables : Brian Shaw (ex-head coach des Nuggets), Jesse Murmuys, Mark Madsen, Brian Keefe, Jud Buechler, et Theo Robertson

« Le plan c’est que je voulais vraiment former un coaching staff avec des gars qui sont dans le coaching pour les bonnes raisons. Des gars qui se souciaient des gens et des joueurs et qui voulaient faire quelque chose de spécial. C’était la première étape, s’asseoir et passer en revue tous les différents profils puis faire passer les entretiens. Je pense qu’on a fait un très bon travail en recrutant un staff en qui j’ai confiance à 100%. « 

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Sur sa philosophie :

« Et puis pour moi, il s’agit de montrer aux gars que nous sommes là pour eux. Il ne s’agit pas de nous. Tout dans le monde du coaching devrait être centré sur les joueurs, car c’est leur moment. On doit essayer de leur fournir la meilleure plate-forme et atmosphère, pour qu’ils réussissent. Je pense que les joueurs sont intelligents, et quand ils voient ça alors il adhère mieux au projet. »

Sur le chemin qu’il reste à parcourir :

« En tant que head coach, je dois aussi regarder les chiffres et je me dis  «on encaisse encore 108 points par match et on est parmi les pires équipes aux turnovers et aux lancers francs ». Ce sont ces chiffres-là que je regarde, car c’est ce qu’on doit corriger. Quand tu perds, c’est facile de pointer ces stats du doigt. Quand tu gagnes, ça ne rentre pas aussi facilement dans la tête. Je pense que notre groupe de jeunes gars comprend que l’on doit être meilleur dans ces choses-là. J’espère qu’on continuer à travailler là-dessus, mais la saison est fun pour le moment. »

Et du côté des joueurs, le courant passe super bien. Toute la team est ravie notamment Julius Randle : « Il serait prêt à aller dans un mur pour nous. Il nous soutient et quand tu as quelqu’un qui s’intéresse vraiment à toi, ça change tout. C’est une relation ouverte et honnête. Je peux le texter, l’appeler et lui parler n’importe quand. »

Pour le moment, la très bonne surprise de la saison s’appelle Lakers et c’est la meilleure chose qui soit pour le basketball.

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Tags Lakers NBA

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