Le jour où Michael Jordan a donné une leçon à OJ Mayo

Il fut un temps où OJ Mayo était une star au lycée. L’arrière commettra l’erreur de challenger Michael Jordan…

Michael Jordan avait récemment révélé qu’il utilisait le trashtalk contre les légendes comme Larry Bird ou Magic Johnson mais jamais envers les gens qu’il ne connaissait pas. Constamment ciblé par les joueurs adverses, il préférait « laisser son jeu parler ».

Lors de l’un des camps d’été du GOAT pour joueurs universitaires, la star lycéenne de l’époque, OJ Mayo était également présente.  Lors d’un match d’entraînement, Jordan défendra alors sur OJ Mayo. Le jeune arrière se sentant offensé (comme il le plus jeune, il est nécessairement le moins fort), il commencera alors à faire du trashtalk. Mauvaise idée :

« Je ne l’avais jamais rencontré auparavant et devant l’entrée du camp, il commence à me dire que je ne pourrais pas défendre sur lui, que je ne pourrais pas faire ceci et cela. […] Puis, j’arrête le camp et j’envoie les gamins chez eux et on recommence à jouer et il commence son show: « tu ne peux pas m’arrêter, tu ne peux pas me battre ». Là, je vais le voir et je lui dis, « écoute t’es peut-être le meilleur lycéen mais moi je suis le meilleur joueur du monde, donc prends ça comme une leçon. Et à partir de ce moment, ce fut une leçon. Il n’a pas gagné un match et je lui ai fait tous les moves possibles. »

Dans une interview accordée à Bucks.com, son équipe entre 2013 et 2016, OJ Mayo a confirmé les faits. Il ajoute d’ailleurs quelques détails sur sa leçon reçue :

SUR LE MÊME SUJET :

« Mike était Mike et il était vraiment en train de prendre le dessus sur moi défensivement. Il me faisait reculer en disant « Tu ferais mieux d’appeler Maman, Maman, Maman, Maman. ». Je me suis ensuite pris son fameux fadeaway et j’ai dit « Ok, ok, tu m’as eu. »

Enfin OJ Mayo, note que pour lui, Jordan n’a pas dit « je suis le meilleur joueur du monde » mais « je suis le meilleur joueur de tous les temps ». Moralité de l’histoire : il faut toujours dire bonjour.