Minnesota Timberwolves, le futur visage de la NBA

Après des années de lose, la franchise de Minneapolis, les Timberwolves s’apprête à devenir une place forte, et c’est peu de le dire, dans le paysage de balle orange. On vous le dit, les fanboys vont très prochainement se compter en millions pour applaudir et « supporter » la Wolves Nation. Décryptage d’un triomphe annoncé pour les prochaines années.

Été 2007 : Après des années de bons et loyaux services, le joueur mythique de la Franchise, son cœur et ses poumons, décide d’aller gagner sa bague. Vous l’aurez compris Kevin Garnett quitte les Grands Lacs pour enfiler la tunique, mythique, des Celtics et former un trio de feu avec Ray Allen et Paul Pierce. En 2008, Boston triomphera des Lakers et réussira là où tant d’autres ont échoué : gagner un titre tout de suite avec une nouvelle équipe. Doc Rivers, bien aidé par son adjoint Tom Thibodeau, avait sous leurs ordres une équipe de légende : KG, The Truth, Jesus, Perkins et Rajon à la mène. Pendant ce temps, c’est assez morose chez les Timberwolves.

Été 2008 : En cinquième choix, les Grizzlies décident de drafter Kevin Love, juste derrière son coéquipier de UCLA, Russell Westbrook. Il est rapidement échangé chez les Wolves. Très rapidement, il devient, aux côtés d’un certain Ricky Rubio, le boss de la franchise. Le 12 novembre 2010 contre les Knicks, il claque un « 30-30 », 31 points et 31 rebonds, circulez y a rien à voir. Cette saison lui permettra d’être élu MIP (Most Improved Player) et de mener la ligue au rebond. C’était lui le nouveau visage de la franchise. Les Wolves continuent cependant de perdre. Hormis une blessure en 2012-2013 où il ne jouera que 18 matchs, les saisons se suivent et se ressemblent dans le Minnesota. Kevin Love cartonne, mais la franchise perd encore et toujours.

Thanks for the Memories K-Love

Été 2014 : Les Cleveland Cavaliers obtiennent une nouvelle fois le premier choix de la draft et sélectionnent Andrew Wiggins en première position. Un certain LeBron James revient dans l’Ohio, il lui faut une équipe pour gagner tout de suite. Conscients que Kevin Love ne peut faire gagner sa franchise seul, les Wolves flairant la bonne occasion échangent leur leader contre Wiggins et Anthony Bennett (plus gros bust de toute l’histoire de la NBA). Avec Wiggins, les Wolves sécurisent un futur qui semblait jusque là bien sombre. Un certain Zach LaVine, dunkeur fou et explosif est sélectionné par les Wolves en 13e choix lors de cette Draft en 2014. À la fin de la saison un joli bilan de 16-66 et une non-participation aux Playoffs pour la 11e saison consécutive. Andrew Wiggins est élu Rookie of the Year et Zach LaVine remporte le concours de dunk, pour le première fois.

Le Retour du Big Ticket : On allait oublier le plus important. Le 19 février 2015, l’enfant du pays, Kevin Garnett rentre à la maison pour s’y installer durablement (il souhaite investir dans la franchise une fois sa carrière terminée).  Rien de mieux que l’un des plus grands trashtalkeurs et ailier fort all-time pour encadrer la jeune meute et apporter de la dureté à toute cette viande bien tendre.

Été 2015 : Avec le premier choix de Draft, les Wolves sélectionnent Karl-Anthony Towns, pivot moderne et technique capable de s’écarter à trois points.

Saison 2015-2016 : Le 25 Octobre 2015, le head coach de la franchise et personnage important de Minneapolis, Flip Saunders des suites de son cancer. Une bien triste nouvelle pour la franchise et pour la NBA qui voient là, une figure mythique de la balle orange, quitter le jeu brutalement. Les Wolves finiront 13e de Conférence Est devant les Suns et les Lakers avec 29 victoires pour 53 défaites. Toujours pas de playoffs, mais de nombreux motifs d’encouragements :

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Karl Anthony Towns : 18.3 points, 10.5 rebonds, 2 passes et Rookie of the Year

Andrew Wiggins : 20.7 points, 3.6 rebonds, 2 passes et quelques gros coups de chaud

Zach LaVine : 14 points, 2.8 rebonds, 3.1 passes et nouveau titre au Concours de Dunk et MVP du Rising Star Challenge

Gorgui Dieng : 10.1 points, 7.1 rebonds, 1.7 passes ; on ne devrait pas revoir Pekovic de si tôt.

Et surtout une grosse victoire contre les Warriors à l’Oracle Arena en prolongation.

Notez que nous n’avons pas mentionné l’éternel espoir Ricky Rubio qui ne cesse de décevoir malgré ses 10.1 points, 4.3 rebonds et 8.6 passes. La faute à un shoot foireux à souhait, une inconstance pour le moins agaçante et des progrès peu évidents.

Pour nous faire mentir…

Le 20 avril 2016, les Timberwolves signent au poste de Head Coach leur ancien assistant entre 1989 et 1991. Un certain Tom Thibodeau. Désormais encadrés par Thibs et Garnett, les jeunes loups vont pouvoir progresser pour de bon avec les playoffs 2017 en ligne de mire. Dieng, que personne n’attendait à un tel niveau est aujourd’hui, grâce notamment à l’influence de KG, le parfait complément de Towns. Le Rookie de l’année 2016 n’aura, de son côté, cessé d’impressionner tout au long de la saison en étant l’un des leaders statistiques de la franchise mais également leader vocal avec de nombreuses célébrations pleines de rage. Le leader aux points, Andrew Wiggins a également progressé et s’il se montre plus discret que KAT, les chiffres parlent pour lui. Enfin Zach LaVine aura montré qu’il peut être un véritable joueur NBA et pas seulement une machine à Highlights. L’arrivée de Thibodeau permet à la franchise d’avoir un très bon coach pour accompagner un projet cohérent et le mener vers les sommets. À la manière d’OKC, il y a quelques années, les Wolves font grandir leurs jeunes et aujourd’hui, le reste de la ligue assiste à la création d’un futur monstre à 2, 3 voire même 4 têtes. Et encore, la draft n’est pas passée…

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