Retour sur la présentation de la Sauber-Ferrari 2017 pour la nouvelle saison de Formule 1 et ses ambitions.

Le moteur en question

Nouvelle saison pour l’écurie suisse rachetée par Longbow Finance S.A., Sauber peut envisager des jours plus joyeux en F1. Toutefois, ils n’auront pas le moteur Ferrari de cette année, mais celui de l’exercice précédent.

Éliminatoire ? Cela peut représenter un gros handicap au fait que l’écurie basée à Hinwil a dû attendre le Grand Prix du Brésil pour inscrire 2 points par Felipe Nasr. Comble de l’histoire, le pilote brésilien ne fait plus partie de l’équipe dirigée par Pascal Picci.

Un pilote qui se cherche, un qui a soif d’apprendre

Au niveau des pilotes, on retrouve Marcus Ericsson et Pascal Wehrlein. Si ce dernier s’intègre bien, il devrait prendre rapidement la mesure de son coéquipier suédois. En revanche pour Marcus Ericsson, cela est d’une autre histoire. Tout d’abord, il est arrivé en 2014 chez Caterham et a démontré des qualités limitées (en démontrent les qualifications du Grand Prix de Belgique où il est relégué à presque 1 seconde d’André Lotterer). Chez Sauber, il est en progression depuis 2 ans, cependant il s’est retrouvé derrière Felipe Nasr au classement des pilotes.

Ensuite, il a su progresser en qualification, un exercice auquel, il devra encore progresser, face à un Pascal Wehrlein davantage conquérant. Par exemple, lors de l’exercice précédent, l’ancien coéquipier d’Esteban Ocon était parti de la 12e place lors du Grand Prix d’Autriche.

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Quels objectifs pour 2017 ?

Du côté de la direction, on se veut confiant avec Monisha Kaltenboorn et ses paroles :

 « Nous avons clairement progressé. Avec la Sauber C36-Ferrari, nous avons désormais une base solide, en plus d’avoir à présent les ressources nécessaires pour développer notre monoplace tout au long de la saison. Cela sera important pour retrouver le milieu de peloton. »

Évoque-t-elle le milieu de peloton cette saison ? Ou la saison prochaine ? Si c’est cette saison, cela risque d’être extrêmement compliqué. Avec un moteur 2016, une voiture qui va certainement progresser (souhaitons-leur), mais la concurrence va hausser le rythme.

Par contre, l’écurie helvétique se donne les moyens de renaître de ses cendres par la suite avec l’arrivée avec Jorg Zander en qualité de directeur technique. Cet ingénieur allemand est passé par Audi lors des saisons 2015 et 2016 en WEC. Tout cela pour dire que c’est une valeur solide, car il possède des expériences dans le monde de la F1 (chez BAR Honda, Williams, BMW Sauber…).

Conclusion

Pour le moment, Sauber doit retrouver de la compétitivité, car 2017 sera très certainement une saison de transition. Par Anthony M.

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Tags Formule 1

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