Intéressant depuis 2-3 ans, l’équipe de Salt Lake City est prête à enclencher la seconde cette saison. Utah Jazz, c’est votre saison.

38-44 en 2014-2015, 40-42 en 2015-2016, on est prêt à parier que le Jazz va passer la barre des 50% pour la prochaine saison. Chaque année, l’équipe progresse autour d’une ossature Gordon Hayward-Rudy Gobert-Derrick Favors très prometteuse. Les playoffs étaient l’objectif l’an passé, loupé. 9e de Conférence Ouest derrière des Rockets décevants, le Jazz ne voudra connaître pareil désillusion en 2017. Conscient du potentiel destructeur de ses jeunes leaders Dennis Lindsey s’est activé comme jamais cet été pour que le Jazz ressemble à une version 4.0 des Expendables. Après s’être construit par la Draft et avoir conservé avec succès ses meilleurs jeunes, Utah a décidé de passer par la case trade. Ça va cogner chez les mormons.

Arrivées: Joel Bolomboy (Draft), Tyrone Wallace (Draft), Marcus Paige (Draft), Joe Johnson (Miami Heat), Boris Diaw (San Antonio Spurs), George Hill (Indiana Pacers)
Départs: Trevor Booker (Brooklyn Nets), Trey Burke (Washington Wizards), Tibor Pleiss (Galatasaray), Taurean Prince (Hawks)

Effectif et 5 majeur :

  • Joe Johnson, Joe Ingles, Chris Johnson SF
  • Derrick Favors, Boris Diaw, Trey Lyles, Joel Bolomboy PF
  • Rudy Gobert, Jeff Withey C
  • George Hill, Dante Exum, Shelvin Mack, Raul Neto PG
  • Gordon Hayward, Alec Burks, Rodney Hood SG

Au pire: Les vétérans recrutés cet été sont tous cramés et les jeunes ne progressent plus. Ils terminent une nouvelle 9e à une victoire du 8e de conf, Hayward claque la porte.
Au mieux: Gobert termine défenseur de l’année, Le Jazz atteint les Demi-Finales de Conférence.

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Avec une Free-Agency quasi parfaite, le Jazz attaque cette saison 2016-2017 avec des ambitions nouvelles. Clairement ce sera les playoffs ou rien. Hormis le poste de pivot où Jeff Withey est peu léger, tous les postes sont salement doublés. Le 2nd unit du Jazz risque de faire très mal en saison régulière, mais aussi, et surtout en playoffs. Pour remédier à la problématique du poste de meneur, George Hill est donc arrivé. Il apportera une solution beaucoup plus solide que Trey Burke qui n’aura cessé de décevoir dans l’Utah. A priori, les Gobert, Hood, Hayward, Exum, Favors, Burks et autres Lyles vont encore progresser. Si toutes les étoiles s’alignent, la Vivint Smart Home Arena risque bien de devenir une forteresse imprenable.

Le déroulement de la saison jouera également beaucoup dans le futur de Gordon Hayward au sein de la franchise. Pour la première fois de sa carrière, le joueur sera Unrestricted Free-Agent en 2017. Meilleur joueur du Jazz depuis les départs de Millsap et Al Jefferson, il pourrait aller voir ailleurs en cas de saison décevante. Si le Jazz aura le biff lors de la prochaine FA, jamais l’équipe de Salt Lake City n’aura les attraits d’un gros marché. Seule la compétitivité de l’équipe jouera pour elle dans la conservation ou non de son leader.

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