Preview du TQO de hockey sur glace où l’on retrouve la France qui tentera en Norvège de décrocher son billet pour les JO d’hiver de 2018.

Aujourd’hui l’équipe de France de hockey sur glace aborde la compétition la plus importante de son histoire. 3 matchs pour décrocher un ticket pour les Jeux olympiques de 2018 à Pyeongchang. Preview d’un TQO à haut risque.

Sans Roussel ni Auvitu

Pour aller décrocher son billet pour la Corée du Sud, l’équipe de France se rend à Oslo avec une formation quelque peu amoindrie. On note en effet 2 absences et non des moindres : Antoine Roussel (Dallas Stars) et Yohann Auvitu (New Jersey Devils). Blessés, les deux NHLers vont grandement manquer à la sélection nationale. On se souvient notamment du grand apport d’Auvitu lors du mondial en mai dernier. Véritable maître de la défense, il avait été au four et au moulin se positionnant comme l’un des vrais seuls arrière français de classe internationale.

Pierre-Edouard Bellemare est donc l’unique joueur de la Ligue Nationale au sein de cette équipe de France. Il sera une nouvelle fois le leader de l’attaque, lui qui participera également à la Coupe du Monde avec la team Europe. Un peu seul en mai, il pourra compter pour ce TQO sur Stéphane Da Costa, l’attaquant vedette du CSKA Moscou en KHL. Considéré comme l’un des meilleurs joueurs de la ligue Russe, Da Costa devrait apporter l’efficacité offensive qui fait cruellement défaut aux bleus depuis trop d’années.

Pour le reste, Damien Fleury (nouveau joueur du club de Pékin en KHL), Teddy Da Costa et le capitaine Laurent Meunier seront les cadres de cette offensive. Une attaque où l’on retrouvera les confirmations du printemps dernier : Jordan Perret (Rouen) et Valentin Claireaux (Lukko – Liiga finlandaise). On note par ailleurs les arrivées de Maxime Lacroix (Angers) meilleur compteur de la dernière saison de Ligue Magnus et Floran Douay du club de Genève qui est l’un des grands espoirs de la LNA suisse.

En défense, l’absence d’Auvitu risque de faire très mal. Une nouvelle fois, l’arrière garde tricolore devra serrer les fesses même si elle pourra s’appuyer sur le retour de Nicolas Besch (Bordeaux), Kevin Hecquefeuille et Antonin Manavian (Székesfehérvár – Ligue autrichienne) absents durant le mondial russe. Chez les gardiens, c’est toujours l’increvable trio Huet – Hardy – Quemener. Pour sa dernière saison Cristobal Huet sera encore une fois le dernier rempart de la France lors de ce TQO.

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14e des derniers championnats du monde, la France avait montré de nombreuses lacunes dans le jeu et dans l’envie. Un tournoi qui n’avait visiblement pas plus à certains joueurs, mais aussi aux cadres de la fédération. En lisant les différentes réactions et en les voyant jouer, il y avait visiblement quelque chose qui ne tournait pas rond dans cette équipe de France.

Toujours en poste, le sélectionneur Dave Henderson (qui retrouve son adjoint Pierre Pousse, absent en mai à cause d’un très grave accident de voiture) a opéré plusieurs changements notables au sein de l’équipe. Ainsi exit le vieillissant Julien Desrosiers. Bien qu’excellent avec les Boxers de Bordeaux, l’ailier est de plus en plus à la traîne lors des compétitions internationales. On notera aussi les absences du grand espoir du hockey français Tim Bozon (qui n’a pas passé le dernier cut) et de Charles Bertrand (qui n’a même pas été appelé pour la préparation).

A l’heure d’un tournoi très important pour le hockey français, cette sélection arrive en Norvège avec pas mal d’interrogations qui on espère seront effacées dès le coup d’envoi de ce TQO.

La Norvège en épouvantail

Face à la France : trois nations qui veulent elles aussi la même chose. Dans l’ordre les coéquipiers de Laurent Meunier rencontreront dans ce TQO : l’Italie, le Kazakhstan et la Norvège. Cette dernière sera celle qui devrait être la plus compliquée à jouer. Nation qui pèse de plus en plus dans le hockey mondial, la Norvège peut notamment miser sur Mats Zuccarello attaquant des New York Rangers, mais aussi sur les frères Olimb qui font partie des meilleurs joueurs d’Europe.

L’Italie et le Kazakhstan ne seront pas à prendre à la légère. Plus bas au classement de l’IIHF par rapport à la France, ces deux pays avaient par le passé causé bien des misères aux bleus lors des derniers tournois internationaux. On rappelle que seul le premier de ce tournoi sera qualifié pour les Jeux. 9 nations ont déjà leur ticket et six autres vont se battre les deux autres TQO qui auront lieu ce week-end.

Avant le lustre et les paillettes de la Coupe du Monde à partir du 17 septembre, une bataille sans merci va se tenir en Norvège qui on l’espère sera remportée par la France.

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