Retour sur le Weather Festival, édition 2016, très grand cru

Pendant que certains se trémoussaient dans la boue en écoutant PNL au Bois de Vincennes, nous avons passé un gros week-end de folie sur le tarmac de l’aéroport du Bourget pour le Weather Festival. Retour en texte et en image sur 3 jours d’électro non-stop et au sec (enfin presque).

C’est dans une ambiance spatiale entre Airbus et fusée Ariane que se tenait cette édition 2016 du Weather Festival. Pour la faire courte, le Weather est tout simplement le plus gros festival de musique électro sur la capitale. Cette année, les organisateurs avaient vu les choses très en grand : 3 jours, 4 scènes géantes et 46 heures de musiques non-stop. La programmation elle venait d’une autre planète. Ici pas de David Guetta (bon courage à ceux qui iront le voir vendredi) et autres bouses pour anglais bourrés à Ibiza, mais des DJ de très grand niveau et de renommée mondiale. Parmi les plus connus, il y avait au Bourget : Marcel Dettmann, DJ Sneak, Antigone, Robert Hood, Røhåd ou bien encore l’immense Nina Kraviz.

Weather Festival 2016

Des milliers de fêtards se sont ainsi réunis pour l’un des plus gros bordels de l’année. Après une semaine bien pourrie niveau pluie, il était grand temps de décompresser et de se lâcher. Outre une programmation de dingue, le Weather c’est aussi un microcosme étonnant et détonnant. Univers très cosmopolite, on se retrouve avec tous les genres qui ici sont ici dans un seul et même but : faire la teuf ! Entre les papys clubbeurs et les normcores par dizaine, le Weather Festival est un vrai défilé de mode qui retranscrit à merveille les tendances et les codes d’aujourd’hui. Un endroit où règne le Peace and Love, tout le monde s’aime, se respecte et partage la même passion : l’électro et le bon son.

Les DJ ont largement contribué à ce bonheur ambiant et communicant. Le champion du week-end aura été sans aucune contestation Marcel Dettmann. L’artiste berlinois aura réussi à rendre 3 000 personnes en transe pendant près de 2 h, et ce malgré la chaleur et la sueur. Parmi les bonnes prestations mention très honorable à Robin Hood qui avec son Hip-Hop set a égayé la scène été. La DJ russe Magda a elle aussi envoyé du lourd et a montré qu’il n’y avait pas que Nina Kraviz dans la vie. Les petits Français ont eux aussi montré qu’ils en avaient dans le ventre à l’image d’Antigone qui a conclut la nuit de samedi en beauté. Les gros comme DJ Sneak, Nina Kraviz ou encore Ida Engberg ont plus que livré la marchandise et ont prouvé une nouvelle fois qu’ils étaient au top de la scène électro mondiale.

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Bref vous l’aurait compris, ces 3 jours ont été une petite dinguerie. On a très hâte d’être à l’année prochaine en espérant que le festival retourne dans ce lieu magnifique et hors du temps qu’est Le Bourget. Avec un son de haute qualité (ce qui est rare pour le souligner), le Weather s’est imposé comme le festival électro français. Plus que du son c’était une galaxie à part entière dans laquelle on a plongé très facilement et avec frénésie.

By P.A.P

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