MMA – Dana White réagit à un énorme scandale de l’UFC

par VJ Samier - le 07 Août 2024 à 12:08

MMA – Dana White a donné son point de vue sur l’une des affaires les plus médiatisées qui a entaché la réputation de l’UFC.

Dana White s’est largement tenu à l’écart des poursuites antitrust en cours contre l’UFC. Toutefois, la récente décision du juge Richard Boulware l’a poussé à réagir. La semaine dernière, le professionnel de justice a rejeté un accord de règlement qui prévoyait le versement de 335 millions de dollars aux combattants pour clore deux poursuites couvrant les périodes de 2010 à 2017 et de 2017 à aujourd’hui. Ces poursuites portent sur des accusations de pratiques anticoncurrentielles de la part de l’organisation du MMA. Ces méthodes déloyales incluent la fixation des prix des combats ou encore les restrictions imposées aux combattants concernant leurs contrats et les opportunités de marché.

Des poursuites pour concurrence déloyale

Comme le rappelle MMA Fighting, Richard Boulware avait d’ores exprimé son objection à l’accord en raison du montant jugé insuffisant, des clauses d’arbitrage et de renonciation à l’action collective que les combattants actuels pourraient contester. Malgré ses efforts pour rester en dehors de cette affaire, l’homme à la tête de l’UFC a ressenti le besoin de commenter la situation après l’annulation du règlement.

Dana White répond

Interrviewé par Kevin Iole, Dana White a exprimé sa frustration en affirmant que cette affaire semblait désormais très personnelle. Le président de l’UFC a rappelé qu’il avait fréquenté le même lycée que le juge avec Lorenzo Fertitta. Le businessman du MMA pas précisé la nature de leur relation. Le principal intéressé se demande ce qui pourrait motiver cette décision unilatérale et laisse les avocats s’occuper de cette situation complexe : « Tout ce que je sais, c’est que ça commence à devenir vraiment personnel. » Dana White a ajouté : « On fera ce qu’il faut, et ça se résoudra comme ça se résoudra. » Le prochain développement est une conférence de statut prévue pour le 19 août, avec une date de début de procès provisoire en octobre.