Ce samedi 28 septembre, le « God of War » était dans le main event de l’Accor Arena de Paris. Ce soir-là, l’organisation revenait en France pour la troisième année consécutive. Pour cet événement, la première ligue mondiale de MMA misait sur une tête d’affiche entre Benoît Saint-Denis et Renato Moicano. Durant la première reprise, le Brésilien a fait vivre un véritable enfer au sol à son adversaire, lui infligeant d’importantes blessures au visage. Bien que le médecin de la soirée ait accepté de laisser le Français repartir à l’issue du premier round, le lead doctor de la FMMAF a malheureusement été contraint d’arrêter la rencontre au bout de la deuxième reprise. Pour le représentant du drapeau tricolore, les choses ont été dures à encaisser. Le principal intéressé se trouve désormais sur une série de deux défaites consécutives dans l’octogone.
Dans une vidéo publiée sur Youtube, Jean-Marc Sène, médecin du sport, a mentionné un à un les risques d’une telle blessure : « Un gonflement orbitaire chez un combattant de MMA peut être le signe d’une fracture des os orbitaux ou des sinus maxillaires. Cela peut provoquer des saignements internes, entraînant un hématome visible autour des yeux. Ce gonflement crée un certain nombre d’effets et de problèmes. Il peut partiellement ou totalement ferme les yeux de l’athlète, réduisant ainsi sa capacité à voir clairement. Cela le rend plus vulnérable aux attaques de son adversaire qu’il pourrait ne pas voir venir. »
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Le lead doctor de l’UFC Paris 2024 s’est livré sur les raisons qui l’ont amené à arrêter Benoît Saint-Denis à la fin du second round : « Une fracture au niveau de l’œil peut être douloureuse. Surtout lorsque le combattant bouche les yeux ou touche la zone infectée. Elle peut affecter sa capacité à se concentrer et à réagir rapidement. » Jean-Marc Sène a également mentionné d’autres dangers de taille : « Si la peau est lésée ou s’il existe des saignements internes, cela peut augmenter le risque d’infection. Cela pourrait aussi nécessiter des soins immédiats et éloigner l’athlète de l’entraînement. En plus de la douleur physique, l’apparence d’un gonflement sévère peut affecter le moral du combattant. »
Le médecin de la FMMAF parle aussi d’effets à long terme sur la vision et de la nécessité d’une chirurgie reconstructive. Le lead doctor de l’UFC Paris ne semble pas regretter son verdict final : « Je dois parfois prendre ces décisions. Ce n’est jamais facile. Mais la sécurité du combattant reste ma priorité numéro 1. »
Hallucinant qu’ils aient laissé Benoît repartir après le 1er round.
Excellent boulot de la part de Mr. SÈNE. La seule personne raisonnable dans l’Accor Arena ce soir-là.