Dans quelques semaines, Khabib Nurmagomedov revient pour l’UFC 254. Le Daghestanais affronte Justin Gaethje pour une nouvelle défense de ceinture, le 24 octobre prochain à Abu Dhabi. À la différence de ses 28 combats précédents, le champion lightweight devra faire sans son père, décédé suite à des complications au coronavirus. Pour Khabib, l’entraînement a des airs de thérapie. En effet, son père était aussi son mentor, ami, et entraîneur principal. Nurmagomedov est revenu sur la situation actuelle pour l’UFC :
« Je m’entraîne constamment, car dans une certaine mesure, cela me soulage de la dépression. Je m’entraîne tout le temps, j’aime ça. Quand je n’ai pas d’entraînement, je suis déprimé. Je me suis entraîné toute ma vie… Pour avoir une énergie positive, j’ai besoin de m’entraîner. »
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« Mon père était pareil. Il s’est toujours entraîné. Ses amis disaient toujours que partout où ils allaient, il avait toujours un sac avec lui. D’abord, il cherche un endroit pour dormir, puis il cherche une salle de sport pour s’entraîner. Je tiens ça de lui. C’est très important pour moi. En tant qu’athlète en activité, arrêter de me développer sera mauvais pour moi. »
Les traces du décès de son papa vont commencer à peser lourdement sur sa carrière et sa vie personnelle.
J’espère que ça ira pour le combat.