Lors de l‘UFC 270, Francis Ngannou a réussi l’exploit de battre Ciryl Gane malgré une sérieuse blessure au genou. En effet, comme il l’a révélé au micro de Joe Rogan, le Camerounais a subi une déchirure du ligament latéral interne et une lésion du ligament croisé antérieur. Le tout, à seulement trois semaines de l’évènement. Les médecins lui avaient déconseillé de monter dans la cage avec de telles blessures, mais les enjeux étaient trop gros et Ngannou n’a pas voulu reculer.
Maintenant qu’il a défendu sa ceinture, Ngannou va pouvoir prendre le temps de se soigner. Marquel Martin, son manager, a déclaré à Brett Okamoto d’ESPN MMA qu’il allait devoir se faire opérer. Son absence est estimée à neuf mois. Ainsi, il n’est pas certain que l’on revoit Ngannou dans l’octogone avant fin 2022, voire début 2023.
Cette blessure intervient au moment où le Predator est engagé dans un bras de fer juridique avec l’UFC. Son entourage pense avoir trouvé une faille contractuelle selon laquelle il serait libre de s’engager où il le souhaite dès le 31 décembre prochain. Le timing serait donc parfait pour son retour à la compétition. Cependant, l’UFC ne compte pas en rester là et a déjà lancé une offensive. En effet, cette semaine, l’organisation a attaqué Ngannou en justice. Ce dernier aurait noué des contacts avec le promoteur de boxe Nakisa Bidarian. Si cela s’avère vrai, cela constituerait une violation de son contrat.
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Dans tous les cas, Ngannou a assuré qu’il ne se battrait plus sous les conditions contractuelles actuelles. Agé de 35 ans, le champion des lourds semble privilégier un duel très lucratif face à Tyson Fury.
En attendant son éventuel retour, l’UFC devrait une nouvelle fois mettre en place un titre intérim.
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