Depuis 2018, la Professionnal Fighter League organise des compétitions avec dix fighters par catégorie. Lors de la première manche, chaque athlète livre deux affrontements, et des points sont attribués en fonction de la performance. Un classement est établi, et les quatre premiers de chaque catégorie se retrouvent en demi-finale. Puis, les deux gagnants se retrouvent pour un ultime choc. Le vainqueur de chaque catégorie de poids remporte un chèque d’un million de dollars.
Si cela peut sembler tentant, pour d’anciens fighters de l’UFC et du Bellator, de venir tenter de remporter un juteux bonus en quatre affrontements, le rythme de la compétition est toutefois éprouvant. Les quatre affrontements que doivent livrer les athlètes ont lieu sur une période d’environ six mois. Cela représente une moyenne d’environ un fight toutes les six semaines.
Olivier Aubin-Mercier fait justement partie des anciens de l’octogone à être venu tenter leur chance dans l’organisation dirigée par Peter Murray. Son contrat avec l’UFC s’est terminé après trois défaites consécutives, enregistrées face à Alexander Hernandez, Gilbert Burns et Arman Tsarukyan. En 2021, le Québecois est arrivé dans l’organisation et a battu Marcin Held et Darrell Horcher. Il sera de retour pour sa deuxième saison face à Natan Schulte, qui a également un passé avec l’organisation.
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Lors du marathon médiatique du lancement de la saison 2022, Olivier Aubin-Mercier s’est exprimé : « J’ai été vraiment surpris de la vitesse à laquelle les affrontements se déroulaient l’année dernière. J’ai livré un duel, même si j’ai manqué le premier. J’ai livré un choc et ensuite j’ai performé peut-être deux mois après ou quelque chose comme ça. Et j’ai vraiment trouvé ça très, très dur. Donc, je sais que je dois avoir un comportement relativement différent cette année. »
« Je pense que le premier camp d’entraînement doit être difficile. Mais les trois autres, si vous allez en finale, doivent faire encore plus mal… Je ne pense pas que vous puissiez faire un gros camp d’entraînement à chaque duel. Parce que vous avez probablement des blessures à chaque fois. Il faut donc guérir, rester en forme, mais ne pas trop pousser son corps à ses limites. Je pense que ça va être très, très dur. »
« Il s’agit probablement de l’événement sportif le plus difficile en MMA à l’heure actuellement, et peut-être de tous les sports confondus, pour être honnête. Je veux dire, à l’UFC, ils sont au niveau, mais ils ne performent pas quatre fois en quelques mois. Sauf si vous êtes comme Khamzat. Donc oui, je pense que je vais avoir besoin de cette expérience. Et je pense que j’en ai bien conscience. »
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