Ce samedi 26 novembre 2016, toutes les étoiles étaient alignées pour que l’UFC Melbourne rejoigne l’UFC 110 dans la légende (ou presque). Sauf que Luke Rockhold se blessera et que le combat sera annulé. Pour Jacare, seulement défait par Romero à l’UFC, c’était Rockhold ou Bisping. Bref, comme la nouvelle de la blessure du posterboy est tombée le 1er novembre, l’UFC n’a pas eu le temps de booker un autre main-event d’envergure. En effet, Weidman-Romero s’affrontait lors de l’UFC 205 le 12 novembre avec l’issue que l’on connaît. Tim Kennedy est booké pour l’UFC 206. Michael Bisping recouvre toujours de son combat contre Dan Henderson. Pénurie de middleweight.
Il faut bien comprendre que l’événement a lieu en Australie. Sur les 379 UFC à ce jour, seuls 9 ont eu les honneurs de Down Under. Le dernier en datant restant l’UFC 193, connu pour la chute de Ronda Rousey face à Holly Holm.
Toujours est-il qu’entre la pénurie de Middleweight et le dilemme de faire de cet UFC Fight Night un grand événement, l’UFC a fait son choix. L’organisation américaine a donc promu le duel intéressant entre l’enfant du pays Robert Whittaker et Derek Brunson en main-event. Le combat entre le 7e et le 8e du classement officiel de l’UFC en middleweight promet, mais celui-ci n’a en aucun cas le calibre « main-event ». Comme si cela ne suffisait pas, ensuite, c’est tout simplement le néant avec Jake Matthews vs. Andrew Holbrook, Kyle Noke vs. Omari Akhmedov, Yusuke Kasuya vs. Alex Volkanovski, Tyson Pedro vs.Khalil Rountree et Seo Hee Ham vs. Danielle Taylor. Pour vous faire une idée du truc, sur les 12 combattants de la main card, 6 seulement ont des pages Wikipédia. Pire, jusqu’à la semaine passée, Volkanovski et Pedro n’avaient pas de photo officielle…
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Une minute de silence pour toutes les personnes qui ont acheté leurs places pour voir Jacare et Rockhold. Si l’UFC a eu la gentillesse de faire des remboursements pour les tickets malheureusement c’est une autre histoire pour l’hôtel et les transports. On est là pour écrire quand c’est super (ce qui est TRÈS souvent le cas), mais aussi quand ça pue salement du bec. Une raison d’espérer toutefois : ce n’est pas parce qu’il y a de grands noms qu’il y a de grands combats. C’est là toute la beauté du sport.
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