Le roi est-il mort ? LeBron James reviendra-t-il en marcheur blanc ? Le trône lui a-t-il définitivement tourné le dos ? Malgré une saison tonitruante et des performances de haut vol, 25 points, 7.4 rebonds, 6.6 passes, la lumière semble avoir choisi son camp. Elle s’est tournée du côté de la Baie, et du « Baby face assassin ». Les insultes se font pesantes sur le roi, et sa légitimité à porter le nom du King semble disparaître peu à peu.
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2003, LeBron James est l’étoile montante du basketball le nouveau Jordan, il décide de zapper la NCAA et de rentrer directement dans la grande ligue. Cleveland ne se trompe pas avec le premier choix, Dan Gilbert décide de drafter l’enfant du pays résultat, une franchise transformée (passée de 17V-65D à 35V-47D). LeBron est sacré Rookie Of The Year. La machine est lancée et elle semble inarrêtable.
Malgré une domination individuelle sans précédent, les déceptions s’enchaînent en joutes post-seasonales, l’image du loser commence à flotter au-dessus de la tête (de plus en plus dégarnie d’ailleurs) d’un LeBron James qui a des envies d’ailleurs.
2010, The Decision. Mais pourquoi ? Quelle idée ? Qui sont les conseillers communication de LeBron qui lui ont proposé ce scénario. Aller s’afficher sur ESPN et laisser tous ses fans de Cleveland attendre au même titre que n’importe quel autre spectateur sa décision alors qu’elle a déjà été prise ? Au final il fait ses valises et part rejoindre ceux qui deviendront les Three Amigos Wade et Bosh à South Beach. De héros national dans l’Ohio il devient ennemi public numéro 1, ses maillots sont brûlés, il se fait insulter par celui qui l’a fait rentrer dans cette ligue, il est désormais indésirable chez lui.
La campagne de comm’ désastreuse ne s’arrête pas là, une fois arrivé à Miami avec le célèbre « not one not two not three not four » qui le suivra quand il connaîtra l’échec, mais nous n’en sommes pas là. Avec ses petits potes, le King justifie son nom et va littéralement marcher sur la ligue pendant 4 [?] ans. Titres NBA, MVP, gifle en finale contre le Thunder, séries de victoires en saison régulière nothing can stop the King. Même ce léger accroc en 2011 ou il cède son titre de MVP à un Derrick Rose sur une autre planète, pas de quoi abîmer l’image du King qui ira tout de même en finale NBA, mais échouera contre les Mavs.
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Mais voilà les saisons se suivent et ne se ressemble pas du moins ne se ressemblent plus, 5 finales jouées, 2 bagues, la douce image du loser est de retour. Les haters sont de plus en plus nombreux, Miami ne convient plus au roi il a trouvé plus fort. Il décide alors de se racheter une conduite et dans une lettre digne des plus grands il annonce son retour à Cleveland avec un unique but conjurer le sort de la ville maudite et enfin ramener un titre chez lui.
2014, les maillots brûlés sont réhabilités, l’amour perdu est rapidement retrouvé et comme en 2003, la franchise est transformée, d’une franchise de lottery pick ils deviennent contender numéro 1 au titre. L’arrivée de Kevin Love va quand même faire jaser sur la capacité de James à devoir s’entourer de stars pour gagner. Résultat : une conférence Est écrasée par les Cavs et une finale NBA… perdue encore pour LeBron pourtant encore une fois et plus que jamais sur une autre planète. Malheureusement pour lui en face il y avait des gars d’un autre univers.
La lumière n’est plus.
Cette campagne de playoffs et d’éventuelles finales cette année semble donc impérative pour LeBron, plus encore une victoire semble ultra cruciale s’il ne veut pas laisser définitivement son trône à d’autres. Il est grand temps pour lui d’en finir avec les haters et de prouver qu’il est toujours le meilleur joueur du monde. L’année dernière, il jouait les finales sans Kyrie ni K-Love, cette année, si tout se passe bien, il n’aura plus cette excuse. Ce sera une fois de plus un duel entre le joueur et son héritage. La ville de Cleveland attend un titre depuis 46 ans tous sports confondus et si LBJ mettait fin au Cleveland Curse, nul doute qu’il aurait une place de choix sur le Mont Rushmore en fin de carrière. Game of Thrones peut aller se rhabiller, les Playoffs 2016 seront à coup sûr la saga de l’été.
[…] La question se pose clairement. Si le King a dissipé les éventuels doutes sur sa situation avec une fin de saison stratosphérique avec 3 titres de joueur du mois à l’Est. En revanche, la saison régulière des Cavs n’aura pas été de tout repos. Obligé de batailler avec les Raptors pour le premier spot à l’EST jusqu’à la dernière journée ou presque. Vous pouvez retrouver notre article sur le sujet ICI. […]
[…] La fin définitive de l’ère LeBron James […]