Israel Adesanya a touché le jackpot pour ses débuts à l’UFC

MMA – Pour ses débuts à l’UFC, Israel Adesanya a touché un énorme chèque, chose très rare pour un rookie.

Quand Israel Adesanya (24-5) a fait ses premiers pas à l’UFC en février 2018, face à Rob Wilkinson à Perth, l’instant était déjà historique. Pour beaucoup de débutants, le ticket d’entrée dans la ligue est modeste : 10 000 $ pour combattre, 10 000 $ de bonus si victoire. Adesanya, lui, ne fait jamais comme tout le monde. En effet, The Last Stylebender a tout explosé. « Pour mes débuts à l’UFC, je n’ai pas fait les 10 et 10 comme tout le monde. J’ai gagné six chiffres, puis un bonus de 50 000 $ en plus. », a-t-il raconté sur le podcast Pound 4 Pound. Ce soir-là, il n’était pas en main event — c’était Rockhold contre Romero — mais c’est bien lui qui a volé la vedette. « J’avais l’impression de voler la vedette, tout le monde parlait de moi, et j’étais au sommet. » Une première impression ultra-impactante, vite suivie d’un parcours et d’une montée en puissance extraordinaire : quatre combats, quatre victoires en 2018, et une ceinture intérimaire dès l’année suivante.

Des débuts à prix d’or

Néanmoins, ce que le public ne voyait pas, c’était la tempête derrière le sourire. Dès son retour à la maison après l’UFC 221, Israel Adesanya a ressenti un énorme vide. « Je rentrais chez moi et je m’écroulais. Je ne comprenais pas. C’est là que j’ai commencé la thérapie. », confie-t-il aujourd’hui. Malgré le buzz, la lumière, la reconnaissance… rien n’atténuait le coup de blues post-combat. « C’est comme le café. L’euphorie monte, puis l’effet tombe. C’est pareil pour l’esprit. », explique-t-il. Il a fallu attendre son quatrième combat à l’UFC, contre Derek Brunson, pour qu’il apprenne à gérer ce yo-yo émotionnel. Depuis, le Nigérian a connu les sommets, décrochant deux fois le titre middleweight avec cinq défenses victorieuses. Aujourd’hui, malgré trois défaites d’affilée, il n’a pas dit son dernier mot. Et s’il retrouve la cage en 2025, ce sera avec l’expérience d’un vétéran et l’euphorie d’un jeune loup affamé.