Conditions : Le canadien (22-7-1) sort d’une défaite controversée face au vétéran de l’UFC Gleison Tibau, tandis que Ray Cooper troisième du nom (22-7-1) est sur une série de quatre victoires consécutives.
Résumé : Ce combat a en réalité beaucoup plus d’importance pour Rory Macdonald que pour Ray Cooper III. En effet, depuis son départ de l’UFC, le Canadien souffle le chaud et le froid au gré de ses différentes sorties. En ce sens, son aventure au Bellator s’est révélée finalement assez décevante.
Bien qu’ayant réussi à décrocher le titre, Rory n’a pas su le défendre très longtemps et s’est par ailleurs incliné face à Mousasi dans sa tentative de conquête de la ceinture middleweight. Son arrivée au PFL a suivi peu ou prou la même évolution, avec une victoire attendue face à Curtis Millender et une défaite assez étrange face à Gleison Tibau. Bien sûr, le Canadien a de beaux restes, et les forces qui ont permis son succès à l’UFC sont toujours présentes par intermittence (excellent travail du bras avant, striking s’articulant avec la lutte dans le pur style Tristar, et top control suffocant).
Néanmoins il semble que Macdonald ait perdu l’envie d’en découdre et la soif de combat qui le distinguait auparavant du commun des combattants (cf. Sa rivalité avec Robby Lawler). De son propre aveu, le sociétaire du Tristar Gym ne souhaite plus faire de mal à ses adversaires. Étonnamment, cette autocritique semble correspondre à la réalité. En temps normal, Rory Macdonald est encore capable de battre un grand nombre de welterweights. Toutefois, dans ce nouvel état d’esprit, le Canadien peut laisser des adversaires plus agressifs prendre un ascendant mental sur lui.
Ray Cooper III est en réalité à l’opposé de Rory Macdonald en ce que le caractère limité de son jeu est largement compensé par son agressivité et sa volonté de terminer ses vis-à-vis. L’Hawaïen est un boxer-wrestler aux mains lourdes qui mise sur son punch, sa résistance et son cardio pour décrocher la victoire.
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Il peut compter en outre sur son redoutable crochet du bras avant dont il se sert avec grande efficacité dans la majorité de ses rencontres. Sa takedown defense associée à ce jeu de striking, cru mais létal, le rend particulièrement efficace contre les grappler peu précautionneux dans leurs tentatives de mise au sol. Enfin, la confiance de Ray Cooper III en ses qualités physiques ainsi qu’en sa capacité à trouver le finish en fait un adversaire dangereux du début à la fin du combat.
Tout dépendra de l’état mental de Rory Macdonald. Si ce dernier vient pour temporiser, gagner des rounds et essayer de contrôler à moindre coût l’Hawaïen, il n’est pas à exclure que le combat se termine durement à son désavantage, Ray Cooper présentant un jeu assez similaire à celui de Robby Lawler…
Néanmoins, si le red king décide de mettre en place un jeu plus agressif, employant à plein sa supériorité en boxe à distance (notamment grâce à son jab et à ses techniques de kick) et en contre en lutte, il sera tout à fait possible pour lui de décrocher la victoire. En fait, ce combat permettra surtout de déterminer le véritable niveau actuel de Rory Macdonald.
Reste de la carte : La sueur vous invite également à prêter attention aux rencontres suivantes : Magomed Magomedkerimov VS Sadibou Sy ; Curtis Millender VS Gleison Tibau ainsi que Olivier Aubin-Mercier VS Darrell Horcher.
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