Si on vous avait dit il y a trois ans que Stan Wawrinka serait en passe de remporter son troisième titre du Grand Chelem, vous auriez ri. Et pourtant après deux finales jouées et remportées, il retrouve Novak Djokovic pour un remake de Roland-Garros 2015.
« Ever tried. Ever failed. No matter. Try Again. Fail again. Fail better. » – le tatouage sur le bras gauche de Wawrinka
Pour se frayer un chemin jusqu’en finale de l’US Open 2016, il aura notamment sorti Del Potro et Kei Nishikori. L’homme en forme du moment battu au bout du suspense en finale des JO par Andy Murray et… le tombeur de l’écossais lors de l’US Open. Entre Djokovic et Wawrinka, c’est bien le Bâlois qui se sera tapé les plus gros clients et les aura dominés avec la manière. Trop puissant physiquement, trop solide mentalement, Wawrinka connaît la recette et ça fonctionne.
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La finale de l’US Open sera l’occasion de recommencer cette rivalité avec le Djoker. Si le serbe mène 19-4 dans leurs affrontements, l’écart s’est resserré. On compte ainsi 4 matchs en 5 sets en Grand Chelem entre les deux joueurs. Surtout Wawrinka aura battu Djokovic en quart de finale de l’Open d’Australie 2014 en l’emportant 9-7 dans le cinquième. Une victoire qui empêchait Djokovic de poursuivre sa série 14 demi-finales d’affilée et qui mettait fin à la série de 28 victoires de Nole. L’année suivante, le serbe prendra sa revanche en éliminant Wawrinka en Demi-Finale de l’Open d’Australie. Quelques mois plus tard, le natif de Lausanne cassera la baraque porte d’Auteuil. Une victoire étincelante face à l’insubmersible numéro 1 mondial en Finale de Roland Garros : 4–6, 6–4, 6–3, 6–4.
À 31 ans, Stanislas Wawrinka aura réussi à passer un cap qu’aucun des joueurs français précédemment mentionnés n’aura franchi. Parti de beaucoup plus loin, son éclosion tardive montre que le travail paie pour celui qui fut trop longtemps dans l’ombre de Roger Federer. Aujourd’hui numéro 3 mondial, son meilleur classement en carrière (déjà atteint en 2014), il veut poursuivre sur sa lancée.
Dimanche, une victoire permettrait au Suisse d’avoir remporté trois des quatre tournois du Grand Chelem. Avec un par an depuis 2014, on se dit que Wimbledon en 2017 pourrait être pas mal. Formidable exemple de combativité et de travail, Wawrinka est l’exemple à suivre pour notre clan français, toujours placé, jamais
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[…] Wawrinka, trois finales, trois titres du Grand-Chelem et un cœur gros comme ça. Longtemps, trop longtemps dans l’ombre […]