Ciryl Gane (13-2), l’un des combattants les plus appréciés du MMA français, n’a pas toujours été ce colosse sûr de lui dans l’octogone. Son enfance était bien loin des stéréotypes liés aux combattants professionnels. En effet, lors d’une interview, le tricolore a révélé ses peurs et ses fragilités de jeunesse. « Quand j’étais plus jeune, j’étais un peureux. J’étais un pleurnichard, j’avais peur de l’eau, je ne bougeais pas des bottes de ma mère. J’ai été traumatisé quand j’étais en moyenne section, par une maîtresse qui m’a bloqué. Je me suis mis à bégayer, choc émotionnel à partir de cet âge-là. J’ai bégayé pendant des années après. » Aujourd’hui, avec son mètre 93 et plus de 110 kilos de muscles, il est difficile d’imaginer que Ciryl Gane ait pu être un enfant craintif. Pourtant, il assume totalement son passé. « Je pense que j’ai toujours été un peu effrayé par des choses, quitter papa et maman, devenir adulte avant l’âge… »
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Malgré ces difficultés, Ciryl Gane a su transformer ses peurs en force et s’est hissé au sommet du MMA mondial. Il est devenu le premier Français à combattre pour la ceinture de l’UFC, et ce deux fois. Son style unique pour un poids lourd, basé sur un striking d’une précision chirurgicale et une mobilité exceptionnelle, a fait de lui l’un des visages de l’UFC. Ces techniques auront permis au Bon Gamin de se débarrasser d’adversaires de renom comme Derrick Lewis et Junior dos Santos, qu’il a battus par TKO. Loin du stéréotype du bagarreur sans peur, Ciryl Gane prouve que la sensibilité et la détermination peuvent coexister. De l’enfant peureux au combattant d’élite, son parcours est une véritable leçon de résilience.
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