Né en Australie d’un père Macédonien et d’une mère Grecque, Alexander Volkanovski est un athlète hors norme. En effet, le natif de Shellharbour a eu plusieurs vies avant de commencer le MMA. De ses débuts en lutte à son sacre en MMA, voici l’histoire d’Alexander « The Great » Volkanovski.
Dès son plus jeune âge, Alexander Volkanovski pratique la lutte gréco-romaine. Surdoué, il remporte à 12 ans un premier titre national dans ce sport. Un titre qu’il gagnera à deux reprises. Bien qu’il excelle dans la discipline, Volkanovski est attiré à l’âge de 14 ans par un autre sport : Le rugby. Un sport extrêmement populaire en Océanie. Néanmoins, Alexander ne met pas longtemps avant d’être repéré pour ses performances. Bien qu’il passe la plupart de son temps à s’entrainer, Volkanovski continue ses études à l’école secondaire de Lake Illawarra en Nouvelle-Galles du Sud. Une fois son diplôme obtenu, le Macédonien d’origine travaille dans le bâtiment en tant que bétonnier.
Tout juste âgé de 20 ans, Alexander commence une carrière de rugbyman semi-professionnelle. En 2010, le natif de Shellharbour joue pour les Warilla Gorillas et il remporte le prix du meilleur joueur de la ligue. L’année suivante, il remporte un autre prix pour son talent, celui de joueur de l’année. À cette période de sa vie, Volkanovski pesait près de 97 kilos. Depuis son plus jeune âge, l’Australien est passionné de sport. À 14 ans, Alexander regardait les arts martiaux mixtes à la télévision ou sur des cassettes. Une organisation l’intéressait toute particulièrement : L’UFC.
À 23 ans, Alexander Volkanovski décide d’arrêter le rugby et de s’essayer à un sport qui l’attire depuis toujours, le MMA. Grâce à un solide bagage en lutte et à une puissance redoutable, l’Australien ne tarde pas avant de se faire remarquer. Le 19 mai 2012, l’ancien Warilla Gorilla effectue ses débuts dans la cage, il performe alors chez les poids welter. Après trois victoires consécutives, le natif de Shellharbour connait sa première défaite. Un TKO puissant lors des quarts de finale du tournoi des poids welters de l’AFC. Loin d’être le genre d’homme à abandonner, l’Australien accepte sa défaite et revient plus fort. Après ce revers, Volkanovski décide de changer de catégorie et performe désormais chez les lightweight. Un choix payant puisque l’ancien rugbyman enchaine les victoires.
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Après avoir été sacré champion dans différentes organisations en Océanie, l’ancien welterweight signe à l’UFC. Le 26 novembre 2016, il affronte Yusuke Kasuya lors de l’UFC Fight Night: Whittaker vs. Brunson à Melbourne et s’impose par TKO. Pour sa seconde apparition à l’UFC, Volkanovski change une nouvelle fois de catégorie et descend chez les poids plumes. Là encore un choix judicieux puisqu’il continue de s’imposer. L’UFC commence alors à lui proposer des adversaires de plus en plus sérieux. Dans l’ordre, Kennedy, Elkins, Mendes puis José Aldo. Tous ont été défaits par l’ancien rugbyman. Grâce à sa victoire face au terrible José Aldo, Alexander Volkanovski va pouvoir aller challenger le champion de la catégorie featherweight de l’UFC : Max Holloway.
Un champion qu’il défait par décision unanime. L’Hawaïen demande alors une revanche immédiate, mais il est à nouveau défait par l’Australien. Après des défenses de titre réussies face à Brian Ortega puis The Korean Zombie, l’UFC décide d’organiser une nouvelle rencontre entre Volkanovski et Holloway. Le 2 juillet, le champion sort une performance magistrale et s’impose face à son rival. Classé numéro deux toutes catégories confondues, le champion featherweight fait l’unanimité. Puissant, technique et véritable conquérant, Alexandre le Grand a déclaré vouloir devenir double champion de l’UFC. Après sa victoire face à « Blessed », « The Great » a demandé à affronter Charles Oliveira pour la ceinture lightweight de l’UFC.
Champion incontesté de sa division, Alexander Volkanovski est l’un des hommes forts de l’UFC. À 33 ans, l’Australien se dit prêt pour de nouveaux défis. Aujourd’hui, le record du champion s’élève à 25 victoires pour une seule défaite. Un palmarès qui force le respect.
Je l’ai clairement pas vu venir ce type.
Et d’un coup hop champion inconsté et indiscutable écrasant toute concurrence à chaque apparition.
Un véritable monstre.
Précision : joueur de rugby peut être mais à XIII, pas à XV. Regardez un match de NRL ou de Super League (au hasard les Dragons Catalans) sur Bein et vous comprendrez vite comment ce sport peut contribuer à fabriquer des types de cette trempe