Plus d’un siècle après sa condamnation, Jack Johnson a été blanchi. Donald Trump a accordé une grâce posthume au boxeur, grâce à Sylvester Stallone.

Jack Johnson (54-11-7) est entré dans l’histoire en 1908 en devenant le premier champion du monde poids lourd noir. Mais son parcours a aussi été marqué par une condamnation très controversée. En 1913, un jury entièrement blanc l’avait reconnu coupable d’avoir transporté sa compagne blanche d’un État à un autre à des « fins immorales ». Une accusation symbolique, reflet du racisme de l’époque. Plus de cent ans plus tard, Donald Trump a décidé de réparer ce qu’il qualifie lui-même d’« injustice ». À l’occasion d’une conférence de presse dans le Bureau ovale, entouré de figures comme Lennox Lewis, Trump a officialisé la grâce. « Jack Johnson est une personne honorable… Je crois que cette décision est juste. », a-t-il affirmé. Mais derrière cette démarche, un acteur inattendu a joué un rôle central : Sylvester Stallone.

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L’initiative vient d’un appel. « Sylvester Stallone m’a appelé avec l’histoire de Jack Johnson. », a expliqué Trump. La star de Rocky avait découvert la vie complexe et tragique de Johnson. Ému par son sort, il a insisté pour que justice soit rendue. Trump a entendu son appel. « Ses épreuves ont été terribles. J’envisage une grâce totale. », avait-il déjà déclaré sur X. Cette campagne de réhabilitation n’était pas nouvelle. Des voix comme le sénateur John McCain militaient pour cette grâce depuis des années. Mais aucune administration n’avait franchi le pas. Même Barack Obama, pourtant souvent interpellé sur le sujet, ne l’avait pas accordée. Pour Linda Haywood, arrière-petite-nièce du boxeur, cette décision était attendue depuis trop longtemps. « Il a été ciblé à cause de ses choix, c’est injuste. Voir son nom terni pendant plus de cent ans, c’est inacceptable. », a-t-elle déclaré, très émue.

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Jack Johnson est mort en 1946. Il reste pourtant l’un des plus grands champions de l’histoire de la boxe. Pionnier, provocateur, flamboyant, il a défié les codes raciaux d’une Amérique ségrégationniste. Sa grâce posthume ne changera pas le passé. Néanmoins, elle rend hommage à un homme dont le courage a dépassé le cadre du ring.

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SourceSport Bible
Crédits photosDiario de Mallorca

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