Diego Sanchez « a peur pour sa vie »
Véritable légende de l’UFC, Diego Sanchez ne fait plus partie de l’organisation après des années de bons et loyaux services !
Diego Sanchez ne fait plus partie de l’UFC. Censé affronter Donald « Cowboy » Cerrone ce week-end, l’Américain a été libéré de son contrat par l’organisation. Après 16 ans de combats à l’UFC, le vainqueur de The Ultimate Fighter 1 quitte la ligue par la petite porte. 
Depuis son départ de JacksonWink pour évoluer avec le coach Joshua Fabia, Diego Sanchez semble avoir emprunté un chemin assez déroutant. Ayant le rôle d’entraîneur principal, mais aussi de manager du combattant, Fabia avait demandé tous les rapports médicaux de Sanchez à l’UFC.
Dans une interview accordée à Sirius XM, un Sanchez assez émotif est revenu sur sa situation : « Je vais vous dire franchement maintenant, j’ai peur pour ma puta*n de vie. Je crains que cette entreprise, ce monopole valant des milliards de dollars, dans le monde entier, ne me poursuive. Quelque chose pourrait m’arriver dans deux ans. Peut-être dans quelques années. Peut-être que je vais détruire mon camion ? Peut-être que pour moi, ‘Oh, Diego a fait une overdose, une merde suicidaire’. Je ne sais pas. »
« Si je devais exposer certaines des choses que je sais, parce que je suis dans cette boîte depuis plus longtemps que quiconque, et que j’ai été le seul à avoir survécu à ça. Le seul qui a traversé le tunnel sombre et est venu de l’autre côté… »
Il ajoute : « J’étais le premier Ultimate Fighter. Cette émission n’a-t-elle pas fait quelque chose pour l’entreprise alors qu’elle avait une dette de 60 millions de dollars ? Et Dana, tu ne peux pas rencontrer ton gars Sanchez ? J’ai passé 60, 70 heures à l’UFC Performance Institute juste pour essayer de te rencontrer Dana. Mais tu n’es pas venu, parce que tu ne veux pas entendre pas ce que j’ai à dire ? Tu ne veux pas parler avec mon manager fou ? Pourquoi, parce qu’il pourrait vous faire prendre conscience de ce que tu caches ? »
« Je suis toujours prêt à te rencontrer Dana. Sois un put*in d’homme. Sois un vrai puta*n de patron. J’ai saigné, j’ai sué, j’ai pleuré pour cette puta*n d’entreprise. J’ai sacrifié plus que tu ne le sauras jamais, et je ne peux pas avoir 45 minutes ? »
