MMA – Champion vs. Champion intérimaire, Francis Ngannou vs. Ciryl Gane, c’est ce que devrait prochainement nous proposer l’UFC.

Une opposition de style pour une confrontation d’anthologie. D’un côté, l’intelligence martiale, un style technique et artistique allié à une décontraction et un sentiment de prise de plaisir sur chacune de ses apparitions dans l’octogone : Ciryl Gane. De l’autre, la puissance à l’état brut, des poings dévastateurs alliés à une approche tactique des combats plus raisonnée qu’à ses débuts : Francis Ngannou, actuel champion du monde poids lourds. Le MMA français en rêvait, l’histoire est en marche.

La montée en catégorie Poids Lourds de Jon Jones avait rajouté du piment à la catégorie reine avec en ligne de mire, un affrontement de style contre le Prédateur Francis Ngannou pour officialiser sa légende : devenir le GOAT incontesté de l’histoire du MMA.

L’ascension de Ciryl Gane a quelque peu modifié l’intérêt de ce combat. Sur ces quatre derniers combats, le Bon Gamin a montré toute l’étendue de son talent martial face à des adversaires de plus en plus légitimes. Point culminant de son jeune palmarès : une victoire par TKO sur Derrick Lewis et avec la manière, dans l’antre du Texan plus qu’hostile au français. Une domination de tous les instants laissant à The BEAST le sentiment de n’avoir aucune porte de sortie pour placer son poing dévastateur.

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Derrière cette confrontation, c’est également la reconnaissance d’un gym. Celui du MMA FACTORY, de Fernand Lopez. La mise en lumière définitive du MMA français, qui était partiellement considéré par Dana White bien aidé à l’époque par les prestations de Cheick Kongo. Néanmoins sans titre majeur, difficile de donner davantage de crédit à une nation où le MMA en était à ses balbutiements. Depuis, les choses ont changé avec l’avènement du Prédateur et sa revanche glorieuse contre Stipe Miocic. Et l’ascension remarquée de Ciryl Gane dans l’échiquier des combattants majeurs de la catégorie.

Dans une logique de match making, l’UFC va tenter de créer une rivalité entre les deux combattants et, soyons honnêtes, tout est réuni dans ce sens et le storytelling est déjà tout écrit avec au centre l’histoire d’un entraîneur bafoué par l’ingratitude de son ancien poulain : le Bad Boy contre le Bon Gamin, que l’on cherchera à positionner comme le vengeur de Fernand Lopez.

Car si la confrontation de style promet d’être palpitante, le business reste le business. L’UFC a tous les ingrédients pour avoir un sacré succès en pay-per-view.

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Crédits photosFitness Coach

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