Souvenez-vous en 2015, Georgio sortait Bleu Noir après une campagne de crowdfunding réussie. Une tournée plus tard, le rappeur du 93 revient avec Héra. Depuis qu’il a trouvé l’amour (Héra, déesse du voyage), notre chouchou aurait changé. Une chose est sûre, il passe désormais sur Skyrock (avec La Terre, je la dévore). Pour Melty, il a évoqué le choix d’un tel nom : « On peut penser que c’est une chanson d’amour. Mais en fait, c’est beaucoup plus que ça : c’est un hymne à la vie, à la jeunesse, au fait d’être un bon vivant. Je voulais appeler l’album par un prénom. Mais comme je voulais que ce soit plus fort que le prénom de la personne pour qui j’ai écrit le morceau, je me suis dit, pourquoi pas prendre une divinité grecque. ».
Toujours très bien écrits et remplis de références, les textes de Georgio font mouche. Entre sincérité, tranches de vie, Georgio nous raconte son histoire, sa vision du monde (sur l’indispensable No Future) et nous conquis très rapidement. Moins sombre que Bleu Noir, Georgio traîne moins son spleen.
Un jour j’ai rencontré Héra et depuis je vous emmerde
Je suis rentré dans vos routines, parti en courant d’air
Maintenant je vais boire tout le voyage jusqu’au bout de la nuit
Effacer les mirages, apprécier le goût de la vie – Georgio dans Héra
Héra s’ouvre avec L’espoir meurt en dernier. Une intro avec un couplet unique qui donne clairement le ton de l’album. À noter qu’il n’y a aucun featuring dans l’album.
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Georgio – No Future
Georgio – L’espoir meurt en dernier
Héra est un très bon album. Après Bleu Noir, Georgio montre que sa plume est toujours affûtée. À 23 piges et avec deux albums dans les dents, il s’impose comme un pilier du rap français. Chapeau l’artiste.
Vous pourrez le voir à l’Olympia le 24 mars 2017.
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