Benoît Saint-Denis surfait sur une série de cinq victoires consécutives lorsqu’il a décroché un combat contre Dustin Poirier. Le 9 mars dernier, le Français semblait avoir réussi son premier round contre l’Américain. Lors de la deuxième reprise, le représentant du drapeau tricolore a toutefois été mis KO par le Louisianais au Kaseya Center de Miami. Invité dans le RMC Fighter Club en ce 1er avril, le Bayonnais est revenu sur ce qui a précédé la rencontre : « J’avais des doutes sur ma forme physique. Et je ne me sentais pas bien. Je n’y arrivais pas. Donc, je n’ai pas eu l’humilité de me remettre en question contrairement au combat contre Moicano qui m’a fait énormément grandir et apprendre. Je n’ai pas perdu parce que j’étais malade. Ainsi ça m’a biaisé. » Le 28 septembre dernier, le « God of War » a été dominé au sol dès la première reprise par Renato Moicano à l’Accor Arena de Paris. Malgré un retour positif au second round, BSD a été arrêté par le médecin, qui a ordonné la fin du combat.
Lorsque le journaliste Alexandre Herbinet lui a demandé si se désister avant son combat contre Dustin Poirier aurait été possible, Benoît Saint-Denis s’est montré hésitant : « C’est difficile. Après, je pense qu’il faudrait poser la question à Nicolas Ott. Je crois que ce n’est pas un choix que doit faire le combattant. Ce n’est pas une décision qu’il doit prendre au ressenti. Bien sûr, il doit aussi donner son avis. Mais, c’est l’expérience et l’expertise du coach qui doivent entrer en compte. Il doit poser des questions à son fighter. C’est comme ce week-end, où il y a eu celui qui devait affronter Kelvin Gastelum et qui est tombé malade. Cela arrive. Et je ne pense pas que ce soit une honte. » Ainsi, le Français a fini par laisser entendre que se désister aurait pu être davantage prudent : « C’était dur de dire non. Mais peut-être qu’il aurait fallu dire non. »
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Malgré tout, lorsque Alexandre Herbinet cite une page américaine qui le mentionne parmi « les prospects envoyés trop haut, trop tôt », Benoît Saint-Denis a affirmé qu’il n’était pas d’accord : « Non. Parce que ce sont les résultats que tu fais qui font que l’on te donne ces opportunités. Donc, je ne vois pas cela comme ça. J’étais sur cinq victoires avant la limite, à égalité avec Shavkat Rakhmonov et Sergei Pavlovich. Dans cette catégorie lightweight, j’étais loin devant tout le monde avec ce type de victoires. De ce fait, ils m’ont donné une grosse opportunité. » A priori, Benoît Saint-Denis devrait affronter Joel Alvarez le 10 mai prochain au Centre Bell de Montréal, lors de l’UFC 315. Sur cette même carte, Manon Fiorot tentera de devenir championne flyweight en affrontant Valentina Shevchenko. En main event de cette soirée, Belal Muhammad défendra quant à lui son titre welterweight contre Jack Della Maddalena.
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