Les propriétaires de l’UFC s’apprêtent à créer une nouvelle ligue de boxe avec l’aide de l’Arabie Saoudite. Il s’agira ainsi d’organiser des événements de grande ampleur avec des « Super Fights » pour attirer un vaste public. Ce projet sera soutenu financièrement par Sela, qui est une filiale du fonds d’investissement public. Dana White occupe une place majeure dans le cadre de ce projet. TKO Group Holdings, qui est la société détentrice de l’UFC, sera alors en charge de la production, de la promotion et des opérations quotidiennes de la structure. Pour l’heure, aucune annonce officielle n’a encore été faite concernant une date ou un éventuel combat pour la ligue. Néanmoins, Mark Shapiro, qui est le président et directeur des opérations de TKO, a déclaré que le groupe prévoyait d’organiser quatre rencontres de grande envergure. Deux d’entre elles auraient lieu dès cette année, tandis que les deux autres seraient pour 2026. Ces rencontres seraient alors indépendantes de la ligue de boxe qui est sur le point d’être créée par le groupe.
Les salaires standards pour les athlètes de la ligue ont été dévoilés. Ils seront de 20 000, 50 000 ou 125 000 dollars, en fonction du classement du combat. Les matchs de championnat seront par ailleurs rémunérés à hauteur de 375 000 dollars, tandis que les rencontres impliquant une défense de titre rapporteront 750 000 dollars aux champions. On est loin des sommes que touchent les stars mondiales de la boxe pour leurs confrontations en pay-per-view. La nouvelle ligue de boxe a d’ores et déjà été critiquée par Francis Ngannou, Canelo Alvarez ou encore Ryan Garcia. Ce dernier a notamment mentionné la bassesse des salaires par rapport à ceux que touchent les ténors de la discipline.
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Le Muhammad Ali Act est une loi fédérale américaine adoptée en 2000. Son objectif principal est de protéger les boxeurs professionnels contre les abus, les conflits d’intérêts et les pratiques déloyales dans le monde de la boxe. Elle vise à renforcer la transparence financière, limiter les conflits d’intérêts, assurer une concurrence loyale et à maintenir une protection contractuelle pour les athlètes. Et justement, selon le journaliste Lance Pugmire, Dana White serait en train de négocier pour faire modifier cette loi. Ces négociations pourraient avoir de quoi faire grincer des dents. Et pour cause, certains inconditionnels du noble art craignent déjà de revoir les mêmes problèmes qu’à l’UFC au sein de cette nouvelle ligue. Le MMA n’est pas couvert par le Muhammad Ali Act. Bon nombre de combattants réclament son extension à la discipline pour bénéficier des mêmes protections que les boxeurs. Aujourd’hui, l’UFC garde un contrôle important sur la carrière de ses combattants avec des contrats d’exclusivité, un matchmaking imposé ou encore un manque de transparence sur les revenus. Reste à savoir si les mêmes problèmes seront réellement constatés dans la nouvelle ligue de boxe du groupe du TKO.
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