Après quatre-vingts affrontements en boxe pieds-poings, le Nigérian avait décidé de signer avec l’UFC en 2018. En parallèle de sa carrière de kickboxeur, l’homme aux trente KO infligés sur un ring avait déjà commencé à faire ses armes en 2012 dans plusieurs organisations mineures où il a excellé. En cette soirée de février 2018, Israel Adesanya effectuait ses débuts dans l’octogone à Perth, en Australie. C’est justement en Océanie, plus précisément en Nouvelle-Zélande, que le principal intéressé a passé une grande partie de son enfance.
Pour son premier affrontement dans l’octogone, Israel Adesanya affrontait Rob Wilkinson, qui effectuait sa seconde apparition à l’UFC après une première défaite. Ce dernier avait l’avantage de performer dans son pays natal. Le début de la confrontation entre les deux hommes est rythmé par quelques échanges debout ainsi que par plusieurs tentatives de soumission et d’amenée au sol de l’Australien. Il aura fallu attendre le deuxième round pour le Nigérian déploie pleinement son jab en toute aisance. Le natif de Lagos finit par remédier au travail au corps de son adversaire en le surpassant avec une série de coups de genou et un enchaînement pieds-poings qui suffiront à écourter la rencontre.
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Après plusieurs autres succès dans l’octogone, dont une victoire face à la légende Anderson Silva, le Nigérian finira par s’emparer du titre intérimaire middleweight en s’imposant face à Kelvin Gastelum, puis de la ceinture officielle en battant Robert Whittaker en 2019. Néanmoins, depuis cette période, Israel Adesanya a été fragilisé. Certaines de ses victoires en tant que champion, dont celle face à Yoel Romero, n’ont pas su convaincre les fans. En 2021, le natif de Lagos s’était incliné face à Jan Blachowicz pour l’or des moins de 93 kilos. Le 12 novembre dernier, le roi de la catégorie a été mis KO par Alex Pereira. Reste à savoir si « The Last Stylebender » réussira à prendre sa revanche ce samedi 8 avril à Miami.
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