Lors de l’UFC 242, le 7 septembre 2019, à Abu Dhabi, Khabib Nurmagomedov (29-0) affrontait Dustin Poirier (30-9). La ceinture des lightweights était en jeu. Dès le premier round, The Eagle imposait sa domination avec une maîtrise absolue du grappling. Pourtant, au-delà de la performance physique, c’est un échange verbal qui a marqué ce combat. Lors d’une interview, Nurmagomedov a révélé : « Quand j’étais dans la cage avec Dustin, après le premier round, je lui dis : “Comment te sens-tu ?” ». Une provocation ? Pas vraiment. Le champion cherchait à évaluer l’état mental de son adversaire, probablement pour tester sa résistance psychologique. Dustin Poirier, malgré la pression et l’intensité du combat, est resté stoïque. « Il a dit : “Rien, tu gagnes le premier tour.” », raconte Khabib. Le Daghestanais avait déjà démontré son aisance à parler en plein combat, notamment face à Conor McGregor à l’UFC 229. Mais contre Poirier, l’échange était plus respectueux, presque clinique.
Malgré ce moment de lucidité mentale, Dustin Poirier n’a pas renoncé. Lors du troisième round, il a même réussi à blesser Khabib avec un coup puissant, enchaîné par une tentative de guillotine qui a brièvement fait trembler l’Arena de Yas Island. Cependant, la légende daghestanaise a prouvé pourquoi il était considéré comme l’un des meilleurs grapplers de tous les temps. Par une technique impeccable, il a réussi à se libérer de la prise et a retourné la situation. Ensuite, The Eagle a soumis The Diamond pour conserver son titre. Pour Khabib, cette victoire contre Poirier reste un souvenir marquant. Pourtant, l’ancien champion avoue que regarder un combat depuis l’extérieur de la cage est bien plus stressant que de le vivre. « Quand j’étais dehors de la cage avec Islam, j’ai discuté pendant 25 minutes. Je ne peux rien faire. Honnêtement, je n’aime pas ça. » confie-t-il en parlant de son rôle de mentor auprès d’Islam Makhachev.
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