Khabib Nurmagomedov (29-0) n’a jamais goûté à la défaite dans l’octogone. Et depuis sa retraite en 2020, il ne connaît pas non plus la crise financière. L’ancien roi des poids légers de l’UFC s’est mué en redoutable homme d’affaires, à la tête de son propre empire : Eagle FC. Une reconversion qui lui réussit. À l’UFC, il a encaissé près de 15 millions de dollars de gains purs. Mais le vrai jackpot s’est joué sur ses trois derniers combats. Contre McGregor, Poirier et Gaethje, Khabib empoche plus de 14 millions à lui seul. À cela s’ajoute une part sur les ventes de pay-per-view. Lors de l’UFC 229 contre Conor, l’événement a généré 2,4 millions d’achats, un record. Malgré une amende de 500 000 dollars après la bagarre d’après-combat, il reste l’un des combattants les mieux payés de l’histoire. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg.
Estimée à 40 millions de dollars, la fortune de Khabib impressionne autant que sa carrière. Et pour cause, depuis qu’il a rangé les gants, Khabib ne se repose pas sur ses lauriers. Il facture ses apparitions publiques jusqu’à 300 000 dollars. Chaque conférence, chaque prise de parole, se transforme en opération lucrative. À ce tarif, son emploi du temps se remplit vite. Mais le Daghestanais voit plus loin. En fondant Eagle FC, il passe de combattant à patron de ligue. Il recrute, organise et vend des combats. Le tout en gardant une image impeccable auprès du public. Côté sponsoring, Khabib reste discret mais efficace. Son association avec Reebok et d’autres marques régionales a renforcé sa notoriété. À 36 ans, il est financièrement indépendant, mais surtout stratégiquement bien entouré. En effet, son manager, Ali Abdelaziz, veille à chaque opportunité. Résultat : une ascension continue, sans faux pas, dans la cage comme en dehors.
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