Victor Yoka (7-0), le frère du célèbre Tony Yoka (13-3), a confirmé son statut de favori. Hier soir, à Caen, il a battu Romain Lehot (11-2-1) aux points et s’est emparé du titre de champion de France des super-welters. Dès le premier round, les deux boxeurs ont imposé un rythme effrené, sans phase d’observation. Mais la puissance de Yoka s’est rapidement fait ressentir. « Il plaçait une grosse droite à la face et Romain Lehot faisait l’ascenseur. », décrivent les observateurs. Heureusement pour le Normand, le gong retentissait à temps pour éviter un knockdown. Toutefois, le troisième round a marqué un tournant. Une large droite de Yoka a fait vaciller Lehot, qui a posé les gants au sol. Cependant, l’arbitre Christophe Potier n’a pas compté, estimant que le coup était arrivé derrière la tête. Un premier avertissement pour Lehot, qui a néanmoins tenté de réagir avec un enchaînement gauche-droite.
Malgré son courage, Lehot a constamment subi la menace des coups lourds de Yoka. Le Francilien, très appliqué, a su attendre les ouvertures pour frapper avec précision. Dans les derniers rounds, Yoka a géré intelligemment son avance aux points. Il s’est contenté de répondre aux attaques du Normand avec des contre-attaques tranchantes, démontrant son intelligence tactique. Ainsi, en s’imposant avec brio, Yoka succède à Reda Kham, qui avait laissé la ceinture pour se consacrer à l’international. Une victoire qui ouvre de nouvelles perspectives pour le tricolore, désormais champion de France. Un futur destin international pour le frère de Tony ?
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