MMA – Khamzat est ce qu’on appelle un prodige. Lutteur de haut niveau, il n’est passé en MMA qu’en 2016, et n’avait aucune base en striking.

Khamzat Chimaev a fait ses débuts en compétition de MMA en 2018, et a rapidement prouvé qu’il était un sérieux talent à suivre. Le Suédo-Tchétchène a remporté ses six premiers matchs par finition, ne dépassant que deux fois le premier round. Suffisant pour convaincre l’UFC de le signer. Là, « Borz » a continué à épater avec quatre victoires d’affilées, dont l’une face à Li Jingliang, classé n°11 en welterweight. Son gros test a ensuite eu lieu à l’UFC 273, contre Gilbert Burns, n°3 : une vraie guerre remportée à la décision unanime, mais qui a montré des failles dans le jeu et le gameplan de Chimaev. On en oublierait presque que celui-ci est encore très jeune dans le sport.

C’est ce que son entraîneur, Andreas Michael, a rappelé dans l’émission The MMA Hour d’Ariel Helwani. Le Suédois est le patron du Allstars Training Center, à Stockholm, où un Khamzat affamé a débarqué en 2016. « Il est arrivé et a juste commencé à se bagarrer avec tout le monde. Khamzat est juste entré dans le gym et a dit : « Je vais être aussi fort qu’Alex (Alexander Gustaffson, membre du Allstars), aussi fort que tous ces gars. Je vais tous les écraser ». Je me suis dit que c’était juste un de ces tarés qui arrive et fait le malin durant cinq secondes ». Mais « Borz » a rapidement prouvé qu’il était un diamant brut. « Je pensais qu’une fois qu’il aurait reçu la monnaie de sa pièce, il se tirerait. Mais ça ne s’est pas passé comme ça. Je me suis dit qu’on tenait quelque chose, là ».

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Aucun striking, aucun sol

Problème : s’il était un lutteur multi-décoré, champion national suédois, les autres aspects du MMA étaient inconnus à Khamzat. « Aucune technique, il se bagarrait et partait pour le takedown parce qu’il n’avait aucun striking. Il n’avait aucun sol. Khamzat est juste arrivé comme un lutteur pur. Mais l’équipe et moi avons vu un grand potentiel en lui. On a bossé, bossé, bossé. Ca nous a pris quatre ans pour l’amener au rang de n°2 mondial », conclut Michael. Autrement dit : Chimaev est encore loin d’avoir atteint son plein potentiel. Les divisions welterweight et middleweight sont prévenues…

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SourceThe MMA Hour
Crédits photosYouTube UFC

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