Ce week end, l’UFC 314 aura mis le feu à Miami. Entre l’incroyable come back d‘Alexander Volkanovski (27-4), la masterclass de Paddy Pimblett (23-3) ou encore la défaite de Bryce Mitchell, la soirée aura tenue toutes ses promesses. Pourtant, c’est en dehors de la cage que s’est joué un autre combat : celui des droits TV. En conférence de presse, Dana White a laissé entendre que son organisation visait un jackpot hors normes pour son prochain contrat de diffusion. En effet, quand un journaliste a évoqué la rumeur d’un deal avoisinant le milliard de dollars par an, le boss de l’UFC n’a pas bronché. Il a simplement répondu « Cela me semble bien. » Une réaction plutôt sobre mais surtout un message clair aux acheteurs : l’UFC ne bradera pas son produit phare.
Le contrat actuel avec ESPN expire incessamment sous peu. Pour rappel, la fenêtre de négociation se referme ce mardi. Or, Dana White et ses équipes ont bien l’intention d’explorer toutes les pistes. « On va parler avec beaucoup de monde. Peut-être qu’on ira sur plusieurs plateformes, comme tous les autres sports. » confie-t-il. L’organisation de MMA pourrait donc s’inspirer de la NFL qui négocie ces deals avec plusieurs chaînes avec plusieurs lots. Ainsi, le boss de l’UFC ne ferme aucune porte, même s’il glisse que « tout se passe très bien avec ESPN en ce moment ». Une manière subtile de garder la main dans les discussions tout en mettant la pression. D’autant que le rythme effréné des 43 événements par an pourrait aussi évoluer : « Ça dépendra de ce que veulent les chaînes. » Traduction : l’UFC est prête à ajuster son calendrier… pourvu que les zéros suivent.
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Enfin, les droits TV en France ne seront pas directement touchés par ces négociations. Par conséquent, les soirées de l’UFC continueront d’être diffusées sur RMC Sport. Toutefois, si une plateforme comme Netflix ou Prime vidéo remporte la mise, cela pourrait à terme suivre cette dynamique dans l’hexagone.
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