Amateurs de catch, 2K Games revient chaque année avec la série WWE 2K. L’édition 2019 s’avère intéressante.
Ne jamais dire jamais. Bien que cela soit le « slogan » de cette nouvelle mouture du jeu de catch de 2K Games, c’est aussi ce que je me suis dit en jouant. Eh oui, moi et le catch ce n’est pas une grande histoire d’amour. Du moins, jusqu’à l’année passée. En effet, après avoir pu tester WWE 2K18 et avoir assisté à un event live en mai, je dois avouer que j’ai changé mon fusil d’épaule. Retour sur une expérience enrichie.
L’art du contre
Comme l’année dernière, je me suis fait piéger. Et oui, tel un vieux briscard, j’ai gardé mes vieux réflexes d’UFC 3 et autre Fight Night. Donc autant vous dire que j’ai perdu mon premier combat comme ce n’est pas permis. Car oui, il faut tout de même avouer que cette encore, la jouabilité n’a pas été revue. Certes, les experts retrouveront leurs marques illico, mais pour les jeunes pousses comme moi c’est un peu l’enfer. On se retrouve à éplucher les commandes pour tenter de ne pas être trop ridicule. Mine de rien, c’est une palette de près de 250 enchaînements qu’il est possible de faire donc…
Le jeu prend tout son sens lorsque vous finissez par assimiler que tout se joue dans les contres. Des petites indications apparaissent à l’écran pour vous aider et vous indiquer quand le moment est le plus judicieux pour contrer. Alors qu’elles devraient plus agir en tant qu’aide-mémoire, l’écran se retrouve pollué et peut même vous déconcentrer. Un peu frustrant.
Du contenu à outrance
On peut reprocher des choses à WWE 2k19, mais certainement pas l’offre de jeu qu’il fait aux joueurs. C’est tellement complet que les néophytes, comme moi, peuvent être totalement noyés par tous les modes de jeu proposés. Vous aurez le choix entre des matchs d’exhibition en 1 contre 1 ou à plusieurs dans plusieurs lieux et ambiances différents. Toutes les grandes stars de la licence ont, bien entendu, répondu présentes. Tout est reproduit fidèlement que ce soit au niveau des entrées des catcheurs qu’au public qui interagit. C’est peut-être naïf, mais j’ai retrouvé l’ambiance du live event en mai dernier.