Neveu de Mike Boit, médaillé de bronze aux 800 m aux Jeux olympiques de Munich en 1972, Philip découvre le ski de fond sur le tas. En 1996, en Finlande, aux côtés de son compatriote Henry Bitok, Boit se met au ski alpin.
« C’était un grand challenge au début parce que je n’avais jamais connu des températures aussi froides de toute ma vie. Même me mettre sur des skis était compliqué au début, mais après quelque temps, j’ai appris à m’adapter.» – Philip Boit
À force d’entraînement et grâce au soutien de son sponsor Nike, l’athlète kényan arrivera à se qualifier pour les Jeux Olympiques d’hiver 1998. Une participation aux JO deux ans seulement après avoir vu la neige pour la première fois. À Nagano, il est porte-drapeau du Kenya…et également seul représentant de son pays.
« Les gens criaient « Go Kenya ! Go Philip ! », c’était comme ci j’avais gagné une médaille même si j’étais dernier » – Philip Boit
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Il finira 92e et bon dernier de la course de 10 km style libre. Il se classera 8 minutes après l’avant-dernier et 20 minutes après Bjorn Daehlie. On assistera alors à un très grand moment de sport puisque le vainqueur attendra l’arrivée de Boit.
Philip Boit appellera son fils Bjorn Daehlie en l’honneur du grand champion qui l’avait accueilli lors de ses premières olympiades. En effet, le Kényan reviendra aux JO 2002. Il sera encore porte-drapeau et une nouvelle fois seul représentant de son pays. Le bougre aura d’ailleurs progressé puisqu’il terminera 64e sur 67. Aux JO 2006, il sera le seul représentant de son pays et finira 92e sur 97. Malheureusement, il ne parviendra pas à réaliser la passe de quatre en 2010…
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