La nouvelle adaptation live-action signée Disney aka La Petite Sirène arrive ce mercredi 24 mai dans les salles obscures.

Avant même sa sortie, le long-métrage a fait l’objet de nombreuses polémiques. Malgré cela, ce monument de l’empire Disney vaut-il vraiment le coup ? Ou n’est-ce qu’une énième adaptation sans fond ? Réponses ci-dessous ! 

Halle Bailey : Une bonne Ariel ? 

Commençons par le cœur du film : Ariel. Ou plus précisément son interprète Halle Bailey. Cette jeune actrice de 23 ans a eu la lourde tâche d’interpréter un personnage iconique de l’univers Disney. Là où le simple fait d’endosser ce genre de rôle est déjà très compliqué. Bailey a dû subir un torrent de haine à cause de sa couleur de peau. Qui est, je le rappelle, bien différente de son homologue fictif… Que dis-je de cette créature de légende qu’est la sirène. Énormément de monde lui est tombé dessus. Ce qui n’a pas dû être de tout repos pour Bailey.

Dans La Petite Sirène en tout cas, Halle campe très bien le personnage d’Ariel. Réussissant à nous transmettre les émotions et l’énorme naïveté du personnage d’origine. Alors que la plupart du temps elle est muette, s’il faut le rappeler. On comprend directement en la voyant qu’elle s’émerveille pour tout et n’importe quoi. Ce qui vous l’avez compris est un très bon point. On ne va pas dire non plus que l’on était face à la prestation de l’année. Mais au moins elle était efficace

Éric et Ariel : Nouvelle génération

Concernant sa relation amoureuse avec Éric (le prince du royaume humain, interprété par Jonah Hauer-King), elle est aussi convaincante. Éric brille bien plus au contact d’Ariel que lors de ses moments solos. Lors de la première partie du film, il est inintéressant. Même si l’on peut dans une certaine mesure s’identifier à lui de par ses objectifs. Le duo Éric et Ariel fonctionne donc très bien à l’écran. On sent une alchimie certaine entre les deux acteurs. Et cette relation amoureuse fictive, réussie à nous embarquer sans trop de peine. 

Ils incarnent aussi la nouvelle génération qui cherche à se défaire des règles des anciennes traditions. Et à mettre en avant les leurs qui sont tournés vers la découverte, l’exploration, et l’acceptation des autres. Quitte à se mettre bien entendu en opposition face à leurs parents respectifs. Ils représentent quant à eux les vieilles mœurs. Les jeunes pourront s’identifier sans peine à ce genre de situation, et les parents aussi !

Javier Bardem aka Triton veut tout casser

Rentrons donc un peu plus dans le détail de ces anciens idéaux. Personnifiés par le roi Triton (le père d’Ariel interprété par Javier Bardem) et la reine Selina (mère adoptive d’Éric, joué par Noma Dumezweni). Concernant Triton, il voue une haine immense envers les humains qui lui ont pris sa femme et la mère de ses enfants. Ce qui le poussera notamment au cours du film, à détruire les biens les plus précieux de sa fille qui viennent tout droit du monde des humains. Tout cela pour lui montrer qu’il ne faut pas rigoler avec ces derniers.

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Quant à Selina, elle veut que son fils suive exactement le même chemin que son défunt mari. Ce qui consiste entre autres à être une sorte de roi sédentaire et de laisser le peuple des océans tranquille. Ce qui ne caractérise pas du tout les héros du film. Les parents veulent les forcer à être ce qu’ils ne sont pas. Et forcément au bout d’un moment ça bloque. Ce qui poussera d’ailleurs Ariel à passer un contrat maudit avec sa tante Ursula (Melissa McCarthy) et à quitter le monde des océans pour rejoindre celui des humains. 

Le rythme du film

Concernant le rythme du long-métrage au global, la première partie n’est pas des plus intéressantes. Même si l’action y est omniprésente, le fait de suivre Ariel au sein des profondeurs marines n’était pas des plus captivant. En gros, cela devient vite ennuyant. C’est lorsque Ariel abandonne ses capacités de sirène et sa voix que l’on commence à lâcher prise et à se laisser transporter. Cela peut notamment être expliqué par le fait que la CGI est beaucoup moins présente.

Les effets spéciaux à la poubelle ? 

D’ailleurs, parlons-en rapidement. Parce que la partie qui se déroule dans l’océan est loin d’être folichonne visuellement. Ça ne fait pas vrai du tout. Et cela ne pourra que vous rappeler la bouillie numérique qu’est le tout récent Ant-Man 3. Enfin, avec un nom comme « La Petite Sirène », il était sûr qu’on allait passer la grande partie de notre temps sous l’océan. Sauf que lorsque les scènes sont bien éclairées, c’est là que sa pêche (sans mauvais jeux de mots…) et qu’on est témoin de tous les défauts visuels du film

Les ethnies représentées

Hormis cela, on ne pourra que saluer la représentativité de ce blockbuster signé Disney. Qui aura quand même réussi à proposer des schémas familiaux intéressants. Les sœurs d’Ariel sont des actrices avec des origines différentes. Éric qui est caucasien est le fils adoptif de la Reine qui est quant à elle noire. Et on ne reviendra pas sur le personnage d’Ariel. Même si on peut avoir cette impression de « cases à cocher » du côté de Disney. On ne pourra que se dire que de jeunes enfants vont pouvoir se sentir représentés avec ce film. 

En bref, on peut dire que la version live-action de La Petite Sirène est efficace ! Elle arrive à nous impliquer à certains moments. Et c’est tout ce qu’on lui demande ! Si vous ne savez pas quel film voir avec vos enfants, n’hésitez pas à les emmener voir Ariel  au cinéma. Je suis sûr qu’ils seront ravis. Même si certaines scènes peuvent effrayer… Be careful, camarade ! Il est fort probable que cette nouvelle adaptation de La Petite Sirène devienne un gros succès cette année. Il ne reste plus qu’à voir si le public suivra.

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  1. Nemraude

    J’aurais préféré Zendaya perso :snif:.

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  2. Nemraude

    Zendaya aurait très bien pu prendre le rôle :snif:.

    Répondre