Lancé en 2018, le PFL est arrivé sur le marché mondial avec un concept des plus ambitieux. Contrairement à l’UFC, qui est son principal concurrent, l’organisation présidée par Donn Davis fonctionne par saison régulière, avec des tournois pour chaque catégorie. Il y a dix participants par division. Chaque gagnant recevait jusqu’à présent une prime d’un million de dollars. La formule a séduit bon nombre d’anciens fighters de l’octogone dont Anthony Pettis, Rob Wilkinson ou encore Olivier Aubin-Mercier. En parallèle, une antenne européenne a même été lancée. Celle-ci a organisé trois événements en France depuis 2023, dont deux impliquant Cédric Doumbé. Cette année-là, la structure a également annoncé le rachat du Bellator ainsi que la création d’une antenne africaine. En 2024, la ligue de MMA a proposé un show grandeur nature à Riyad, en Arabie Saoudite. Cette soirée mettait à l’honneur les débuts de Francis Ngannou dans le décagone. Le Camerounais a ainsi mis KO Renan Ferreira le 19 octobre dernier.
Après avoir confirmé la légalisation des coups de coude pour l’ensemble des combats qui se disputeront dans l’organisation en 2025, le PFL a fait une autre annonce. En raison d’une santé économique fragilisée, le concurrent de l’UFC vient de confirmer que les chèques d’un million de dollars ne seront plus octroyés aux vainqueurs des tournois de saison régulière. Des pactoles de 500 000 dollars seront toutefois mis en jeu. Cette baisse de 50 % du montant des prix de compétition peut notamment s’expliquer par les résultats décevants de la soirée du combat entre Francis Ngannou et Renan Ferreira. Pour cet événement en Arabie Saoudite, le Camerounais et le Brésilien ont respectivement été payés 8 et 2 millions de dollars. Néanmoins, le pay-per-view n’aurait rapporté qu’environ 500 000 dollars aux États-Unis pour seulement 10 000 ventes dans le pays. Les pertes ont ainsi été colossales pour la ligue de MMA.
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