Retrouvez le compte-rendu de la carte préliminaire ici.
Le dernier match de la soirée en aura été la plus grosse guerre, durant trois rounds. Leonardo Damiani débutera de la meilleure des manières : bien plus puissant que Tulshaev, il touche sévèrement, reprend le dessus malgré une belle amenée au sol. Tout en contrôle, il finit par placer des genoux au visage du Polonais, qui touche en reculant, mais se retrouve ensuite en bien mauvaise posture au sol. Damiani l’aurait emporté par TKO si le gong avait sonné deux secondes plus tard.
Rebelote dans le second round : Tulshaev peine à toucher, paraît hors du coup. Marc Goddard paraît proche d’arrêter le match suite au ground and pound de Leonardo Damiani, mais Muslim Tulshaev trouve des ressources insoupçonnées et touche Damiani d’un rude crochet, puis de genoux. L’Italien semble KO debout, se jette dans les jambes adverses et survit. Muslim Tulshaev, épuisé, se lance à corps perdu dans le troisième round, paraît proche de finir son adversaire…mais envoie un genou illégal. Point retiré. C’en est trop pour le Polonais, qui baisse les bras et finira le troisième round en mode survie. Leandro Damiani remporte un match sanglant, qu’il finit le nez brisé, à la décision unanime.
Il l’a ENCORE fait ! Après avoir réussi un retournement de situation dantesque contre Yassine Boughanem pour ses débuts en MMA, Jacky Jeanne a pris l’eau contre Hugo Guillon. Complètement dépassé, mis au sol et assailli de coups en ground and pound, avec même un Guillon passant tout proche de la soumission par étranglement arrière, Jeanne inversera la tendance. Profitant d’une ouverture, Jacky se retrouve au-dessus de son adversaire et fait pleuvoir des coups qui forcent l’abandon. On tient là l’un des retournements de situation les plus fous de l’histoire du MMA français, digne de Kongo vs Barry. Deux sorties, deux folies de la part de Jacky Jeanne !
Il aura attendu quatre ans pour revenir dans la cage…et n’y sera resté qu’un peu plus d’une minute : Teddy Violet aura très rapidement disposé de Leandro Barbosa, qui prenait le match en short notice. Très agressif, Teddy submerge le Portugais, qu’il envoie rapidement au tapis d’un uppercut suivi d’un ground and pound décisif. Violet, qui restait sur trois défaites, est relancé et veut d’ores et déjà le titre dès ARES 7 !
SUR LE MÊME SUJET :
Le main event du peuple, c’était celui-là ! Baysangur « Baki » Chamsoudinov était l’homme le plus attendu de la carte. Il devait faire honneur à ce statut, et ça n’a pas manqué. « Baki » a fondu sur Marie Sardi comme la foudre dès le premier round. Ses jabs fulgurants marquent rapidement le visage de son adversaire, avant qu’il place un takedown et un ground and pound puissant. Mickaël se relève, mais ne trouve aucune solution : il encaisse un frontkick, un genou sauté, et passe en clinch pour gagner du temps. Dès le début du second round, Chamsoudinov rentre dans la matrice : jabs, esquives, frontkicks, headkick, Marie Sardi avale tout. Le match prend des airs de Sean O’Malley vs Kris Moutinho. « Baki » conclura sa tranquille victoire par de la gestion au sol et contre la cage dans le troisième round. Les sceptiques seront moins nombreux après cette démonstration du Franco-Tchétchène…
Surpuissant lutteur, Jordan Zebo a envoyé Karim Ghajji, kickboxeur de légende, en jet privé. Ghajji s’est testé au contact face à Zebo, de 20 ans son cadet, et a rapidement compris que ce serait compliqué. Jordan prend le dessus dès le round 1 au sol et malgré un beau travail de Karim, celui-ci ne parvient pas à se relever. Zebo place même deux slams absolument terrifiants, puis un troisième dès le début du second round. Le vétéran de 41 ans tient le coup, se relève, mais son adversaire est inarrêtable. Entre le deuxième et le troisième round, cependant, temps mort : Jordan Zebo a…cassé le sol de la cage avec ses slams. Petit vent de panique, l’expérimenté Marc Goddard prévient qu’un no-contest est possible. Mais le match reprend, et Zebo domine encore, épuisant Ghajji qui n’abandonnera pourtant pas sous le ground and pound massif et les tentatives de guillotine.
Prestation décevante de l’ancienne de l’UFC, Liana Jojua. Après quelques échanges, le différentiel de puissance est clair : la Russe touche plus facilement et beaucoup plus fort. Jojua encaisse, subit un ground and pound, survit et place même un frontkick au terme d’un premier round qu’elle perd cependant nettement. Les deux autres rounds seront des copiés-collés : un striking tranchant, une Zheleznyakova qui tient « She-Wolf » à distance sans prendre le moindre dommage. La décision unanime est sans pitié, car deux juges voient même un 30-25, avec un 10-8 sur les deuxième et troisième rounds. Dariya Zheleznyakova était un cran au-dessus et frappe peut-être bien à la porte de l’UFC.
Second duel France-Angleterre de la soirée, et seconde victoire française. Le vétéran Ian Entwistle était un gros test, avec un match à l’UFC sur son CV. Mais après un coup retourné qui l’a amené au sol, Entwistle n’est pas parvenu à prendre le dessus sur Demonceaux, dont le grappling est aussi un point fort. C’est ensuite le ground and pound d’Arthur qui a fait du dégât : un énorme coup de coude met l’Anglais en position foetale, et quelques coups de plus feront intervenir l’arbitre. Belle victoire d’Arthur Demonceaux !
La carte a commencé immédiatement sur des feux d’artifice. Mohamad Baillot, débordant de confiance du haut de ses 21 ans, fonce sur le redoutable striker Marek Jakimociwz et parvient à contenir ses coups, contrôlant le premier round de sa lutte…jusqu’à un improbable mais rapide retournement de situation après deux minutes de duel. C’est ainsi…Marek Jakimowicz qui profite d’une phase de clinch pour placer un coude retourné suivi d’une « power guillotine », qui force Baillot à taper. Le Français, malheureusement, semble aussi s’être fait très mal au genou. C’est donc une défaite pour les débuts professionnels de Mohamad. Jakimowicz, lui, enchaîne et se rapproche du top welterweight à ARES !
Très sympathique à suivre cet événement.