Après Zoo, 63, Bouchon de Liège ou encore Dès le Départ, Kaaris remettait le couvert pour 2014 avec Or Noir Part. 2 et la ferme idée de tout raser. Si la réédition sera assez tristoune niveau sons de qualité, avec seulement Chargé dans la catégorie lourdeur extrême. L’intro de cette réédition a particulièrement retenu notre attention. On retrouve avec un plaisir immense la désinvolture, la puissance et l’implacable violence de Kalash ou encore L’hôte Funeste. Or Noir Part. 2 s’écoulera à 9000 exemplaires en première semaine.
« Ce n’est pas vraiment un morceau, c’est un hors-d’œuvre, sans structure, sans refrain. Un peu comme Bison sur la première partie d’Or Noir. Pour entrer dedans, faut que ça percute. Sur certains albums, il faut attendre trois ou quatre tracks avant d’avoir du lourd. Nous, on aime bien mettre une gifle dès le début. J’aime bien faire des morceaux sans refrain, où ça kicke pendant trois minutes. » – Kaaris à propos de l’Intro au micro des Inrocks
Ma mère est fière de moi, j’me tape comme Attila
Llah y ster la honte du père de Nabilla
Bitch, tu peux pas m’test, ni à la seconde, ni dans 10 ans
Bitch, tu peux pas m’test, ni dans ce monde, ni dans l’suivant
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Mon dos cache le soleil, gagne du temps, j’te conseille
J’vais t’faire perdre de l’oseille, j’vais t’faire perdre le sommeil
J’suis comme un produit dopant, mais j’suis non-détectable
J’suis sur un siège chauffant, t’es sur un siège éjectable
Or Noir part. II était le début la chute (relative) de Kaaris dans le rap : même beat, même flow, même recette, la surprise et l’inspi en moins. L’omniprésence de Therapy sur la réédition et le manque de diversité qui en découle y est certainement pour beaucoup.
Un grand merci à Magic pour la suggestion.
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