Benoit Saint-Denis (13-3) a décidé de revoir sa formule. Après sa défaite face à Renato Moicano lors de l’UFC Paris, l’ancien militaire a pris une décision forte : s’entourer d’un nouveau head coach, capable de piloter l’ensemble de sa préparation. Dans une interview pour RMC Sport, le combattant tricolore a expliqué ce choix. « Sur le dernier fight, il me manquait une pièce maîtresse. J’ai voulu être le général et le soldat à la fois. Aujourd’hui, j’ai trouvé quelqu’un de compétent pour ce rôle, et moi, je redeviens le soldat. » Ce quelqu’un, c’est Nicolas Ott, l’actuel entraîneur de Nassourdine Imavov. Selon BSD, le manque de cohérence entre les disciplines et l’absence de direction globale lui ont coûté cher face au Brésilien. Avec Ott, il veut être guidé de A à Z.
Le coach français n’est pas un inconnu dans le paysage du MMA francophone. Il est notamment derrière le retour en forme de Nassourdine Imavov, aujourd’hui dans une dynamique impressionnante. Sous sa direction, Imavov a enchaîné quatre victoires contre des adversaires du top 10. Un parcours qui n’a pas échappé à Saint Denis, bien décidé à s’en inspirer. Face à Renato Moicano, BSD a reconnu avoir manqué de structure, et donc d’efficacité. « Le MMA est encore jeune en France, et peu de gens savent vraiment créer le lien entre les disciplines. », a-t-il confié. Pour son retour prévu le 10 mai à l’UFC 315, il affrontera Joël Alvarez, un spécialiste du sol en pleine forme. L’occasion parfaite de juger les effets du changement.
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À quelques semaines de l’événement, le défi est de taille. L’Espagnol Joël Alvarez, avec ses 22 victoires dont 17 par soumission, sera un vrai test. Mais Saint-Denis reste serein. Avec un entraîneur qui prend le lead, il veut retrouver ce qui faisait sa force : sa capacité à se battre sans se poser de questions. « Aujourd’hui, je peux me concentrer sur le combat, et uniquement le combat. », résume-t-il. Une approche plus simple, plus directe, mais aussi plus encadrée. De quoi faire oublier sa dernière défaite ?
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